Trial Begins for Six Men in 2020 Cleaver Attack on Charlie Hebdo

In January 2020, a trial commenced regarding the September 2020 assault on two individuals outside the former Charlie Hebdo offices in Paris by Zaheer Mahmood, who used a cleaver. Mahmood, along with five accomplices, faces charges of attempted murder and terrorism-related conspiracy. Motivated by anger over the publication of caricatures of Muhammad, Mahmood’s act was deemed meticulously planned, with evidence suggesting he was part of a violent ideological movement.

Le procès de l’attaque de Charlie Hebdo en 2020

Le procès lié à l’attaque de Charlie Hebdo en 2020 s’ouvre devant la cour. Ce lundi 6 janvier, la cour des mineurs examine le cas de l’homme ayant agressé deux personnes avec un hachoir en septembre 2020, devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, ainsi que cinq de ses complices, accusés de l’avoir incité et soutenu. L’agresseur, Zaheer Mahmood, âgé de 29 ans, fait face à des accusations de tentatives de meurtres terroristes et de complot criminel à caractère terroriste.

Originaire du Pakistan, lui et ses cinq coaccusés se sont installés en France entre 2018 et 2019. Parmi eux, trois étaient mineurs au moment des faits, ce qui explique que le procès se déroule devant une cour des mineurs spécialement constituée, à huis clos. Cependant, les débats pourraient se tenir en public, car tous les accusés ont depuis atteint l’âge adulte. La décision concernant la tenue de l’audience sera prise au début de la séance.

Un acte motivé par la colère

L’attaque a eu lieu le 25 septembre 2020, alors que se tenait le procès des attentats de janvier 2015, visant notamment Charlie Hebdo. Le journal satirique avait été la cible de nouvelles menaces après la republication des caricatures de Muhammad qui avaient fait de lui une cible pour les jihadistes, le jour de l’ouverture du procès le 2 septembre.

Vers 11h40, Zaheer Mahmood s’est présenté devant un bâtiment de la rue Nicolas-Appert (11ème arrondissement de Paris), armé d’un hachoir, et a gravement blessé deux employés de l’agence Premières Lignes qui fumaient sous le porche. L’analyse des images de surveillance a révélé que l’agresseur a porté des coups violents à la tête et au cou de ses victimes. Convaincu d’attaquer des employés de Charlie Hebdo, il ignorait que le journal avait quitté ses locaux après l’attentat de 2015. ‘Ce que j’ai fait est bien. Je me sens mieux. Je considère qu’ils sont bien punis. On ne se moque pas de la religion,’ a-t-il déclaré lors de sa garde à vue.

Lors de son interrogatoire, Zaheer Mahmood a attribué son acte à la colère suscitée par la republication des caricatures. Tentant de minimiser son implication, il a affirmé que ‘mourir en martyr’ serait sa récompense. ‘J’étais en colère, c’était sombre, je ne savais pas ce que je faisais. J’ai pris mon sac, sorti le couteau, suis retourné vers eux et les ai attaqués sans savoir où je frappais,’ a-t-il déclaré en ourdou.

Les magistrats instructeurs ont considéré que son geste avait été ‘méticuleusement préparé’ à travers plusieurs missions de reconnaissance et l’achat d’armes, y compris le hachoir. Ils ont également souligné qu’il avait tout organisé pour assurer ‘la diffusion de la vidéo de revendication.’

Les perquisitions et l’analyse des nombreux téléphones et équipements informatiques retrouvés au domicile de Zaheer Mahmood ont permis d’identifier cinq personnes qui l’auraient ‘motivé et soutenu dans son processus idéologique devenu une spirale violente.’ L’enquête a révélé des contacts réguliers entre Zaheer Mahmood et ces hommes, incluant l’échange de vidéos de sermons prônant la décapitation des blasphémateurs. Trois des principaux associés de l’accusé sont également jugés en détention. Tous cinq sont poursuivis pour complot criminel à caractère terroriste.

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