Not everyone would recognize it, but we’ve heard this voice often. Without seeing him, most young parents could have guessed that Marc Labrèche was in the Difuze dubbing studio on Thursday, even if the voice that emanated from it was both shrill and adorable.
The versatile actor and animator these days is recording the voice of the mouse Toupie, who will make the leap to the big screen on August 11 in Toopy and Binoo, the movie. Marc Labrèche has been lending his voice to the friendly animated character since the mid-2000s and, although the last time he slipped into the skin of the rodent dates back to a while, he knew “which drawer to open”.
“Unlike American productions, there was no referent at the start. Because it’s a local creation, there was a way to discuss with the authors and then the director to determine what the spirit of the character is, explains Marc Labrèche. There was something about his dynamic that seemed natural to me to marry. It is important not to intellectualize something that has no place to be. If the fantasy, the energy and the breath of the drawing speak to you and make you want to put your energy into it, it’s usually a good sign. »
Dans la série télé, Toupie enchaîne les monologues, car Binou et son toutou adoré M. Mou sont muets. Le long métrage, écrit et réalisé par Dominique Jolin et Raymond Lebrun, ajoutera de nouveaux personnages, dont Dorothée, un drôle de génie qui fera accidentellement disparaître M. Mou. Dans l’espoir de le retrouver, ils partiront à la recherche du Monde des objets perdus et rencontreront sur le chemin des jumeaux goélands et une princesse, entre autres.
Fans de Toupie, n’ayez crainte, la souris maladroite reste au cœur du récit. « Il y a d’autres personnages, mais je ne le vois pas différemment. J’y vais un segment à la fois et je m’amuse dans la situation que le personnage vit », indique le comédien.
Le défi est de varier les plaisirs à l’intérieur d’un même personnage, qui est pour les enfants et qui a essentiellement deux ou trois émotions : beaucoup de peine, beaucoup de joie, beaucoup d’excitation. Il n’y a pas d’entre-deux avec lui et le gros du travail est qu’il ne soit pas trop unidimensionnel.
Marc Labrèche
L’amour du doublage… et des voix
Marc Labrèche fait du doublage depuis les années 1980. Même s’il a été moins en studio dans les dernières années, sa passion pour cette autre branche de son métier reste aussi grande. « C’est reposant d’arriver dans un projet qui a été mûri, réfléchi et pensé pendant longtemps, encore plus dans le cas d’un film d’animation », souligne-t-il.
Doubler des acteurs en chair et en os lui a toutefois permis de comprendre une autre facette du jeu. « C’est intéressant parce que ça te sort de ta propre petite respiration à toi. En décortiquant le processus qui a amené d’autres acteurs à adopter un ton ou une diction spécifiques, tu peux mieux saisir leur sensibilité. »
Le doublage m’a donné le guts de dire : “Ah, il y a une autre façon de dire la même phrase que ce que j’aurais fait, et ça marche.”
Marc Labrèche
Pour lui, l’animation reste cependant « le meilleur des deux mondes ». « Je peux y aller avec ma fantaisie personnelle qui rentre dans un personnage qui n’a pas été créé par moi. Je ne traduis pas simplement la pensée d’un auteur dans une autre langue. J’ai l’impression qu’on me demande d’y mettre de moi-même et c’est assez agréable. »
Quand on lui demande s’il faisait différentes voix lorsqu’il faisait la lecture à ses enfants, ses yeux s’illuminent – encore plus. « C’était un plaisir à faire ! Et ça devenait un exercice, malgré moi, tous les soirs. On lisait par exemple un Astérix dans lequel il y a plusieurs personnages, puis je faisais l’effort de faire des voix différentes parce que ça m’amusait, mais aussi parce que je sentais que mes enfants aimaient aussi. Ça m’arrive encore de raconter une histoire à mon petit-fils puis j’ai les mêmes réflexes qui reviennent. Je fais ce film pour lui, en partie. […] Recording Toupie’s voice brings me back to my young paternal years when I did it every day and had a lot of fun. »
Three characters dubbed by Marc Labrèche
Krusty in The Simpsons
“Krusty was total freedom! I don’t think it had happened since The Flintstones that a Quebec soundtrack be assumed like that, with the referents from here. I remember, at the beginning, there were three or four of us in the studio to try to save time, then to create a kind of synergy, but we laughed so much that we couldn’t manage to do the planned work plan. It was quite enjoyable to do voices like that in an environment that is usually quite calm, where you pay attention to your diction and where you have to speak standard French. It was liberating. »
Olaf, in Snow Queen
“Olaf, he is charming! I really had fun doing it, because it’s full of tenderness. He moved me! Well, I’m a very good audience for this kind of business, but he’s one of the great Disney characters of recent years. It’s great to do! »
The Grumpy, in the 2018 film of the same name
“I really liked it a lot. He has something very modern and assumed in his unpleasant character. In the United States, the actors have the text before then the animators draw after, which makes a big difference. The character that was created therefore has a real breath. It makes it more solid, more grounded. I was alone almost all the way, but I really had fun. »