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The quote of the week
When will we end the crazy policies of this crazy Prime Minister?
Conservative Leader Pierre Poilievre was expelled from the House of Commons this week after refusing to clearly remove the epithet “crazy” (wacko), deemed unparliamentary.
The number
3
The news of the return to the office of civil servants three days a week next fall, revealed by The right, sparked a real outcry. The Public Service Alliance of Canada, the largest union representing them, is threatening legal action.
A resounding exit from the DGEQ
Le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) ne veut rien savoir d’obtenir les nouveaux pouvoirs qu’entend lui donner le gouvernement Legault pour protéger les élus contre le harcèlement des citoyens. Il craint même une « instrumentalisation politique ». « Admettons que vous êtes victime de menaces. Nous, on devrait prendre des recours contre un citoyen, nous en tant qu’institution neutre et indépendante. Le citoyen pourrait penser qu’on prend votre défense alors qu’on est là pour gérer des élections », a expliqué le directeur général des élections, Jean-François Blanchet, en commission parlementaire mercredi. Avec les nouveaux pouvoirs conférés par le projet de loi 57, le DGEQ pourrait donner des amendes de 500 $ à 1500 $ à un citoyen qui menace, intimide ou harcèle un élu de l’Assemblée nationale. Mais le simple fait qu’il décide de se porter ou non à la défense d’un député, et pas d’un autre, pourrait remettre en question son impartialité aux yeux des citoyens, craint-il. Et ces accusations « pourraient être exacerbées si la demande d’injonction ou la poursuite visait un membre, un bénévole, un employé ou un élu d’un autre parti ». M. Blanchet a fait valoir son point de vue avant le dépôt du projet de loi, mais le gouvernement est tout de même allé de l’avant avec cette idée.
Les couleuvres
Difficile pour le ministre de l’Environnement, Steven Guilbeault, de plaire à tout le monde. En Alberta, il est toujours perçu comme un militant radical tandis qu’au Québec, il est écorché pour les compromis qu’il doit faire face à l’industrie pétrolière. La publication de l’inventaire national des gaz à effet de serre (GES) jeudi a donné lieu à de nouvelles critiques. « J’aime beaucoup Steven, mais il a avalé beaucoup de couleuvres ces derniers temps, a déclaré le porte-parole du Bloc québécois en matière de ressources naturelles et d’énergie, Mario Simard. Il est obligé de faire avec le fait qu’au Canada, on est prisonnier de ce carcan pétrolier là. » Même si les émissions ont atteint leur plus bas niveau en 25 ans, elles sont tout de même en hausse depuis la pandémie. Le gouvernement est critiqué pour ses subventions à l’industrie pétrolière et gazière qui est responsable de 31 % des émissions de GES.
Un tableau de bord sur le prix de l’essence
La mode des tableaux de bord inspire le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon. Il entend divulguer sur le web, toutes les semaines, le prix de l’essence chez les détaillants dans chaque région. Il y aurait aussi de l’information sur les marges de profit des essenceries. Ce serait une façon de « mettre une pression assez forte » pour que le coût diminue, a-t-il dit cette semaine, écartant l’idée de fixer un prix plafond. « La Régie de l’énergie, au moment où on se parle, travaille à améliorer l’information qui va être disponible sur une base hebdomadaire, tous les lundis matin, pour que les gens puissent déterminer où sont les endroits où l’essence est la moins dispendieuse. » La Régie de l’énergie diffuse déjà certaines informations sur son site web, mais « il faut être un gymnaste numérique » pour les trouver, a lancé le ministre.
Accroc à la tradition
Le 1er mai, c’était la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs. La tradition veut que le premier ministre rencontre les chefs syndicaux ce jour-là. Elle n’a pas été respectée cette année : il n’y a pas eu de rencontre au sommet. Au cabinet de François Legault, on explique que la CSN n’a fait aucune demande de rencontre cette année alors que c’est elle qui a l’habitude de le faire au nom de toutes les centrales syndicales. Elle a plutôt sollicité le premier ministre pour une rencontre seul à seul, qui aura lieu prochainement, ajoute-t-il. La CSN le reconnaît et explique que bien des énergies ont été consacrées au cours des derniers mois avec les autres centrales syndicales qui étaient réunies en front commun pour conclure l’entente sur le renouvellement des conventions collectives. Les négociations sont chose du passé, le front commun aussi !
Pierre Poilievre et la maîtrise de soi
Les élus conservateurs étaient inhabituellement disciplinés lors de la période des questions en Chambre, mercredi, au lendemain de l’expulsion de leur chef Pierre Poilievre. Celui-ci leur a donné l’exemple en ignorant toutes les tentatives de Justin Trudeau de le faire sortir de ses gonds. Cinq fois, lorsque les deux chefs ont directement croisé le fer, le premier ministre l’a exhorté à condamner des groupes ou individus d’extrême droite. « Comme le chef de l’opposition a décidé d’adopter un ton plus raisonnable, peut-être pourrait-il profiter de l’occasion pour rassurer les Canadiens en affirmant qu’il n’appuie pas les organisations extrémistes de nationalistes blancs comme Diagolon et qu’il ne cherche pas à obtenir leurs votes ? », l’a-t-il piqué dans les premières minutes de la séance. « C’est faux », a glissé Pierre Poilievre avant de poursuivre sur sa lancée. Chapitre clos ? Les paris sont ouverts.
Un comité de suivi qui irrite François Legault
Si vous voulez provoquer la colère de François Legault, parlez-lui du comité de suivi de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, qu’avait présidé Régine Laurent. Talonné à ce sujet cette semaine par les libéraux et Québec solidaire, le premier ministre a discrédité le travail du comité présidé par Martine Desjardins, auquel siège la Commission des services juridiques, le Collectif petite enfance, l’Observatoire des tout-petits et bien d’autres experts et organismes. « Ni moi, ni le ministre [Lionel Carmant]nor Régine Laurent [n’avons] set up a monitoring committee. These are people who have proclaimed themselves a monitoring committee, including Martine Desjardins, including Camil Bouchard, who are, as we know, close to the Parti Québécois,” said Mr. Legault at a press briefing. His opponents called on him to apologize, while the committee noted above all that the government was slow to deploy all of the recommendations that had been published in the report, tabled three years ago.
The NDP poker game
It would have been surprising to see the New Democratic Party vote against the budget after having obtained the drug insurance program that it was so keen on. Yet its leader, Jagmeet Singh, left doubts lingering for two weeks before announcing on Wednesday that he would support him. “We forced this government to implement programs to give people a helping hand,” he said without specifying whether he had obtained any concessions. The minority Liberals needed the support of at least one party and the Conservatives and the Bloc had already indicated that they would vote against. “I will be able to send the signs back to the printing house and cancel the bus,” mocked the leader of the Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, during question period. The agreement between the Liberals and the New Democrats therefore still holds up.