The PLQ and QS demand the resignation of the CEO of Air Canada




(Québec) Le PDG d’Air Canada Michael Rousseau ne s’est pas fait d’amis à l’Assemblée nationale en disant qu’il ne parle pas le français et n’a aucune intention de l’apprendre : le PLQ et QS demandent sa démission, et le PQ réclame des excuses et la suspension d’une aide publique de 6 milliards au transporteur aérien.



Charles Lecavalier

Charles Lecavalier
La Presse

« Il faudrait qu’il quitte, qu’il démissionne », a lancé la députée de QS Ruba Ghazal en point de presse jeudi à l’Assemblée nationale.

La veille, M. Rousseau a semé la consternation en affirmant qu’il ne parle pas le français et n’avait pas le temps de l’apprendre, même s’il vit dans la région de Montréal depuis 14 ans.

« Jusqu’à aujourd’hui, ce n’était pas un enjeu. Il y a des gens qui veulent en faire un enjeu, c’est leur affaire. Je ne suis pas un anti-francophone. Ma femme est francophone, ma mère est francophone, je vis à Saint-Lambert dans un environnement majoritairement francophone. Je n’ai tout simplement pas eu le temps de l’apprendre », a plus tard affirmé M. Rousseau en entrevue avec le chroniqueur de La Presse Jean-Philippe Décarie.

À Glasgow pour le sommet des Nations unies sur le climat, le premier ministre François Legault a réclamé des excuses.

Mais les partis d’oppositions ne sont pas en reste. Mme Ghazal a fait un lien direct avec son histoire personnelle. « Quand je suis arrivée au Québec, je ne parlais pas le français, ma famille ne parlait pas le français, comme beaucoup, beaucoup d’immigrants. Mais ils l’ont fait, l’effort. On s’en va dans un pays étranger, on apprend », a-t-elle lancé. « Il est là depuis longtemps, il nous dit que des membres de sa famille parlent le français, il ne le parle pas. Juste cette attitude-là est un symbole du monde des affaires », a-t-elle ajouté.

Loi 101

Le Parti libéral demande également le départ de M. Rousseau, ainsi qu’une application de la loi 101 à l’entreprise. « [M. Rousseau] showed himself unworthy of his position, he showed contempt for all those in Quebec who take the time to learn French when they arrive and who take French lessons today, who invest in the Quebec that ‘they live. I do not believe that Mr. Rousseau knows, understands his role of a CEO company who is subject to the Official Languages ​​Act », Launched the deputy André Fortin.

In the Parti Québécois, we believe that the problem is deeper than the simple attitude of “Mike Rousseau”. “Guys like Mike Rousseau, there are plenty of them in Montreal, and the message he sends [mercredi] is appalling. It sends the message to newcomers that it is possible to make a living in English in Montreal. », Denounced the deputy Pascal Bérubé.

He asks for an apology and a commitment on his part to learn French, as well as the suspension of the $ 6 billion agreement between the Canadian government and the aircraft manufacturer. “When you respect the bilingualism of the French fact in Quebec, you will have the money. As long as you are a bad corporate citizen who doesn’t give a damn about francophones in this country, forget about the money, ”Pascal Bérubé said.

PQ leader Paul St-Pierre Plamondon added that Bill 101 must absolutely apply to federally chartered companies, such as Air Canada. “Mike Rousseau speaks only English because Air Canada only operates in English, period. […] Mike Rousseau will speak French when Bill 101 will apply to Air Canada, ”he said.


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