The New York Philharmonic has a new setting




(New York) Un design et une acoustique réglés au millimètre : après des mois de travaux, le prestigieux orchestre philharmonique de New York va se produire dans un écrin rénové, résultat d’un chantier à plus d’un demi-milliard de dollars.

Publié à 9h32

Maggy DONALDSON
Agence France-Presse

A deux semaines du lancement, c’est l’heure des derniers ajustements pour les musiciens et leurs instruments. Mais aussi pour les spécialistes de l’acoustique qui apportent les dernières retouches aux murs et aux plafonds du David Geffen Hall.

« C’est un peu comme si vous partiez pour un safari de sons. Il s’agit vraiment de réinventer le son de l’orchestre », explique à l’AFP Jaap van Zweden, chef d’orchestre et directeur musical du « Phil ».

Selon lui, la conception datée du David Geffen Hall, ouvert depuis 1962 au sein du Lincoln Center, ne contribuait guère à une bonne acoustique. Désormais, les musiciens vont « retrouver beaucoup de sons et de beauté » mais « cette lune de miel entre eux et la salle a besoin de temps », prévient-il.

Né en 1995, le projet pharaonique à 550 millions de dollars a longtemps traîné. Paradoxalement, la pandémie, en contraignant la salle à fermer au public, a accéléré les choses.

Bois de hêtre

Plus de 600 ouvriers et techniciens travaillaient en permanence sur le chantier.

La rénovation réduit la capacité de 2738 à 2200 places, mais la visibilité sera améliorée et certains spectateurs seront placés derrière l’orchestre, dont la scène a été légèrement avancée pour renforcer l’effet surround.

Les murs ont été revêtus de bois de hêtre pour soutenir les basses fréquences de la salle, explique l’acousticien en chef Paul Scarbrough.  

Autre nouveauté : une verrière acoustique modulable.

« Nous avons pu régler à la fois avec précision la quantité d’énergie renvoyée aux musiciens sur la scène […] and the quantity directed to the public”, adds Paul Scarbrough.

The acoustics were tested and adjusted with different musical works, to better bring out the “different colors, textures, timbres and layers of instruments”, he also explains.

An “incredible” experience for violinist Yulia Ziskel, 22 seasons on the clock, who says that with certain changes, “the sound suddenly became different”.

The setting of the hall since August marks a return to the fold for the philharmonic, the oldest American musical institution – it was created in 1842 –, which had to perform in other spaces at Lincoln Center since March 2020.

“I can’t wait to see what the public will see,” confides trumpeter Ethan Bensdorf, at the dawn of his fifteenth season. “That’s why we’re musicians […] that’s why live music is so magical,” he adds.

The very first appointment is set for October 8, with “San Juan Hill: a New York story”, a show composed by trumpeter Etienne Charles on the life of the African-American, Caribbean and Puerto Rican communities living in the neighborhood of the Upper West Side before the massive urban renewal operation that saw the birth of Lincoln Center, one of the artistic centers of Manhattan, where the Metropolitan Opera and the New York City Ballet also perform.

The official season starts on October 12 with the world premiere of “Oya”, by Brazilian Marcos Balter.


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