The Canadian | Unexpected returns and failed attempts

To let his players go, Kent Hughes had warned that he would wait for offers he could not refuse. These have come. Conversely, the two players he himself wanted to pass on to other clubs are still members of the Canadiens.

Posted at 3:40 p.m.
Updated at 6:27 p.m.

Simon Olivier Lorange

Simon Olivier Lorange
The Press

The general manager of the Habs had a busy day. He traded forward Artturi Lehkonen to the Colorado Avalanche for young defenseman Justin Barron and a second-round pick in the 2024 draft. He also traded defenseman Brett Kulak to the Edmonton Oilers for a second round in 2022 and defender William Lagesson. And he did a favor for goaltender Andrew Hammond by trading his services to the New Jersey Devils for minor league forward Nate Schnarr. The CH will pay half the salary of Kulak and Lehkonen until the end of the season.

So much for the nice surprises. Because conversely, Hughes had already warned that he was trying to find takers for defenders Jeff Petry and Shea Weber. On this account, he did not achieve his objective.

“We have not made any calls concerning Lehkonen and Kulak”, he assured in a press briefing at the end of the afternoon on Monday, after the period of exchanges had ended for the 2021 season. -2022.

Interested teams have come forward over the past few days, and as the deadline approached, “the proposed trades have improved.” So we went ahead. Almost until the last minute, we thought we were keeping Lehkonen. The Avalanche’s offer, he couldn’t refuse.




Le téléphone a sonné concernant d’autres joueurs, a souligné Hughes, sans toutefois préciser lesquels.

Weber, Petry

Même si Kulak et Lehkonen, associés au CH depuis plusieurs années, étaient des joueurs appréciés dans le vestiaire, ils ont valu à leur ancienne équipe des retours considérables, supérieurs aux attentes des observateurs les plus avertis. Le marché des défenseurs s’est enflammé au cours du week-end, ce qui a certainement fait augmenter la valeur de Kulak. Et l’Avalanche, qui se prépare à un long parcours en séries éliminatoires, cherchait à combler un besoin spécifique en payant chèrement les services de Lehkonen.

Voilà pour les bonnes nouvelles. Car les dossiers de Weber et de Petry sont complexes.

En ce qui concerne Weber, qui ne jouera plus en raison de blessures, on souhaite se défaire de son lourd contrat de 7,8 millions qui alourdira la masse salariale du club au cours des quatre prochaines années.

On est « passé proche » de trouver un terrain d’entente avec une autre formation, probablement les Coyotes de l’Arizona, qui souhaitent gonfler leur masse salariale afin d’atteindre le plancher imposé par la ligue. Les Coyotes ont toutefois acquis Bryan Little, des Jets de Winnipeg, dans la même situation que Weber, ce qui a « possiblement » coupé l’herbe sous le pied du CH, a admis Hughes. Il se dit toutefois « optimiste » qu’il pourra arriver à réaliser une transaction similaire avec une autre équipe dans le futur.

Quant à Petry, le DG a concédé à mots couverts que sa valeur n’était pas immense sur le marché. Son contrat d’une valeur annuelle de 6,25 millions, encore valide pour trois ans, est sans l’ombre d’un doute un obstacle pour les équipes potentiellement intéressées à ce défenseur de 34 ans, qui connaît au demeurant, sur le plan individuel, sa pire saison depuis qu’il s’est joint au Canadien en mars 2015.

Il est connu que l’Américain souhaite être échangé afin de rejoindre sa femme et leurs enfants, partis vivre aux États-Unis il y a quelques semaines.

Hughes n’a jamais changé son discours à ce sujet : il est ouvert à « accommoder » son défenseur, mais seulement si un échange « fonctionne pour le Canadien ».

À l’évidence, même si le nom de Petry s’est retrouvé au centre de « conversations » avec d’autres équipes, le gestionnaire n’a pas trouvé ce qu’il cherchait. « Les contrats de plusieurs saisons avec des salaires élevés ne sont pas populaires à la date limite des transactions », a-t-il expliqué.

Souvent aux prises avec une masse salariale tout près du plafond en vigueur, les équipes qui aspirent aux grands honneurs cherchent, à ce temps-ci de l’année, à ce que leur interlocutrice retienne la moitié du salaire des joueurs en fin de contrat. Le Canadien a justement acquiescé aux demandes des Panthers, de l’Avalanche et des Oilers pour Ben Chiarot, Artturi Lehkonen et Brett Kulak, respectivement.

S’il échangeait Petry en déboursant une partie de son salaire, le Tricolore ne pourrait pas le faire seulement pour une seule saison, mais bien chaque année restante à son contrat.

« Ça rend les choses plus difficiles », a souligné Hughes.

Concessions

Pour que le numéro 26 trouve preneur, on devra probablement faire des concessions. Que ce soit sur le plan financier ou en acceptant un retour modeste, par exemple. Un journaliste a demandé au DG s’il serait enclin à utiliser l’un des nombreux choix au repêchage qu’il possède (14 en 2022, 9 en 2023) pour bonifier une offre impliquant le défenseur. Hughes a pris un moment pour réfléchir, avant de répondre : « Possiblement, mais comme DG, je dois me demander si on est mieux de garder Jeff Petry plutôt que de fournir des choix à une autre équipe pour qu’elle prenne son salaire. »

Et d’ajouter : « On verra. »

Sans avancer qu’il doive impérativement se débarrasser de Petry, cela aiderait certainement Kent Hughes dans son travail au cours des prochains mois. Car, a-t-il dit, il aimerait « idéalement » se libérer de quelques contrats onéreux d’ici l’été prochain.

Son message reste le même : il souhaite améliorer l’équipe afin qu’elle trouve du succès sur une base pérenne, et non éphémère.

Il n’est pas dans ses intentions de garder le club dans les bas-fonds du classement général afin de systématiquement viser le premier choix au repêchage. Il n’empêche que « ça peut prendre un pas en arrière pour aller de l’avant ».

Il a aujourd’hui en main un nombre « substantiel » de choix, qu’il pourra utiliser directement pour repêcher de nouveaux espoirs ou encore comme monnaie d’échange. « Chaque occasion qu’on aura d’envoyer une équipe qui aura la chance de se battre pour accéder aux séries, on va le faire, a-t-il promis. On va continuer à avancer. »

En bref

Des moments stressants pour Kulak

Natif d’Edmonton, Brett Kulak s’est dit ému de se joindre à l’équipe de sa ville d’origine. Il n’a toutefois pas caché, en point de presse, avoir vécu des moments « tumultueux » à l’approche de la date limite des transactions, lui qui s’apprête pour la première fois à atteindre l’autonomie complète. « J’ai vécu quelques dates limites sans trop savoir, mais jamais en tant que [futur joueur autonome], he confided. I was nervous for the last few days, but I’m happy to know now where I’m going and where to focus my attention. A fourth-round pick of the Calgary Flames in 2012, Kulak joined the Canadiens on a minor trade in 2018. In Montreal, he established himself as a reliable supporting defenseman, also collecting 45 points in 215 games. Oilers general manager Ken Holland was looking for a left-handed defenseman and said he found the right fit in Kulak. He particularly praised his “reliability in carrying the puck”.

An opportunity for Hammond

Andrew Hammond has done great service for the Canadiens. Acquired on February 12 from the Minnesota Wild, he won his three starts in a blue-white-red uniform and allowed CH to sell Cayden Primeau, totally disoriented, to the Laval Rocket. All this when Hammond had not played in the NHL for over three years! However, with the return to health of Jake Allen, and while that of Carey Price seems more and more imminent, congestion was looming in front of the Montreal net. When the New Jersey Devils inquired about his availability, Kent Hughes did not hesitate. “We thought he deserved another chance to play in the NHL,” said the GM. I’m proud he came here. He helped us keep the boat afloat. I feel grateful to him. Hammond is currently nursing a “lower body” injury. Goalkeepers Jon Gillies and Nico Daws who share the task in New Jersey.

New role for Hughes

With all the activity of the last few days, we had almost forgotten that Kent Hughes was experiencing his first trade deadline as general manager, after having spent his entire career as a player’s agent. He explained that it was “not easy” to call a player to let them know they were traded, and that he was much more “emotional” about sacrificing a player for picks in the game. repechage than the reverse. He also discovered general managers in a new light, although he had already negotiated contracts with the majority of them. “Some start low and go up, others start where they would like to go,” he said. He did not feel that we were trying to take advantage of his inexperience in this regard, although the jokes were numerous. “What I heard many times was that for the first time in my life, the salary cap mattered! »


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