Serotonin Anonymous | Where massage goes beyond fiction

Imagine a world where we could plug our brains online. Diffuse our brain activity there. And as a bonus, receive massages there. Massages certainly anonymous, but with multiple and concrete benefits.



Silvia galipeau

Silvia galipeau
Press

This is the futuristic scenario imagined Serotonin Anonymous, a small interactive animated film at least original by Caroline Robert, presented in world premiere last Friday at the Amsterdam International Documentary Film Festival (IDFA), as well as online, and for free, on the website of the National Film Board (NFB).




L’artiste multidisciplinaire, à qui l’on doit deux pochettes remarquées d’Arcade Fire (notamment Suburbs, pour laquelle elle a remporté un Grammy), a collaboré activement à plusieurs projets du genre depuis dix ans avec le studio AATOAA (Bla Bla, Jusqu’ici). Il s’agit ici de son premier film à part entière, de l’écriture à la réalisation, lequel sera présenté sous forme d’installation et en compétition, à l’IDFA.

Il faut savoir que le cerveau, la santé mentale, et le bien-être en général, sont des sujets qui intéressent Caroline Robert depuis longtemps. Bien avant la pandémie. Notamment : les émotions (négatives), pourquoi certaines sont récurrentes (l’anxiété), et comment s’en distancer.

Et les questions de santé mentale touchent tout le monde de près ou de loin, encore plus depuis la pandémie.

Caroline Robert

Mais attention : ce film n’est pas un film typique sur la santé mentale. Il n’est pas ici question de travail sur soi ni de thérapie quelconque. Au contraire. Pensez plutôt légèreté et humour. Et finalement (conséquemment ? ), bien-être (d’où le titre sur l’hormone du bonheur, vous l’aurez compris) : « J’avais envie de faire un film où on se sent en confiance, un film pour explorer les émotions de quelqu’un en confiance. »


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Des planches du film d’animation Sérotonine Anonyme

De qui ? De D, une jeune fille à la voix modulée (interprétée par Julianne Côté, méconnaissable, avec une voix grave et apaisante), qui nous invite dans l’intimité de son activité cérébrale (très originalement et surtout activement illustrée). Le spectateur est invité à la « masser » à l’aide de sa souris. Petit à petit, dans le « musée de sa tête », il y découvre ses souvenirs, ses « bibittes » (l’anxiété), pensées négatives (« stupide ! ») et « esprits maléfiques » (sa colère). Rien de majeur, d’où l’universalité du propos.

« On se laisse porter dans un lien intime avec elle. Je voulais qu’on se sente proche, résume l’artiste. Qu’on sente quelque chose d’humain et de beau dans cette communauté qui se rassemble pour écouter quelqu’un qui raconte quelque chose d’assez banal, au final. […] And that’s the beauty of this banality. It is for everyone. […] I wanted to talk about serious things with lightness and humor. ”

Doing useful work

The idea of ​​massage came naturally to Caroline Robert. And it makes sense: “I had a question running through my head: what if all the energy that we collectively spend on our screens turns into something useful? What if all the micro-movements of our mice became concrete to do something good? ”

In her fiction, this is precisely what happens, since D is finally relieved.

Moral? “Our actions, no matter how small, can have a big impact on someone. […] And it feels good to participate in his happiness. ”

In doing so, even the dealer wins.

Serotonin Anonymous, written and directed by Caroline Robert, from studio AATOAA, produced by the NFB, 19 minutes.

Watch the film on the NFB website


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