Secularism | Private schools that have religious practices will keep their funding




(Québec) S’il est désormais interdit de prier dans les écoles publiques du Québec, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, n’a pas l’intention de l’interdire aux écoles privées qui reçoivent des subventions de l’État et qui maintiennent des pratiques religieuses.




M. Drainville a confirmé cette orientation du gouvernement mardi lors de l’étude des crédits de son ministère au Parlement. Questionné par le député Pascal Bérubé du Parti québécois (PQ), le ministre a répété qu’il n’a pas « l’intention de revoir le modèle de financement des écoles privées ».

Selon M. Bérubé, cette réponse du gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) est inadéquate et ne respecte pas l’esprit de la loi 21 sur la laïcité de l’État. L’élu péquiste estime que le ministère de l’Éducation n’a pas à verser de subventions aux écoles qui maintiennent des pratiques religieuses, peu importe la religion.

Par ailleurs, Bernard Drainville a une fois de plus réitéré qu’il ne perçoit pas l’école québécoise comme faisant partie d’un réseau scolaire à trois vitesses, ce qui inclut les écoles publiques, les écoles publiques offrant des programmes pédagogiques particuliers et les écoles privées subventionnées.

« Ce n’est pas une grille d’analyse à laquelle j’adhère », a dit le ministre, précisant que sa posture n’est pas « d’affaiblir un réseau pour un renforcer un autre ».

Y a-t-il assez d’activités parascolaires ?

M. Drainville a également été questionné mardi par sa vis-à-vis de l’opposition officielle, la députée libérale Marwah Rizqy, au sujet des activités parascolaires offertes dans les écoles. En 2018, lorsqu’elle a accédé au gouvernement pour son premier mandat, la CAQ promettait « une heure d’activité parascolaire supplémentaire par jour pour plus de sports, d’activités culturelles et d’aide aux devoirs pour nos jeunes qui bénéficieront d’un milieu stimulant, propice à la réussite ».

En 2019, l’ancienne ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest, qui est aujourd’hui ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, avait annoncé que la mesure visait finalement les écoles secondaires publiques. Selon des données dévoilées lors de l’étude des crédits, 449 écoles ont déclaré [en date du 31 décembre dernier] having taken part in the measure which makes it possible to offer at least one hour of extracurricular activities free of charge to secondary school students and 155,575 students had registered for activities”.

According to Quebec forecasts, 365,095 students will attend a public secondary school in 2022-2023 in full-time general education. The measure adding extracurricular activities would therefore have interested just over 40% of students.


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