Some make their classes by playing supporting roles in soap operas, others by turning in advertisements. Sara Montpetit began in the profession by chaining the first roles in the cinema in films selected in the biggest festivals in the world. She entered through the front door and she is well aware of it.
Posted yesterday at 7:00 a.m.
“I was very lucky,” admits the 21-year-old actress, headliner of Maria Chapdelaine by Sébastien Pilote and Falcon Lake by Charlotte Le Bon, in theaters this Friday. “I’m crossing my fingers to continue to be able to do things that I am passionate about. It really is a luxury. At some point, I’m going to have to pay for my apartment and do things I don’t like for the money, unfortunately! »
Sara Montpetit s’est d’abord fait connaître comme militante environnementaliste, au sein du collectif Pour le futur Mtl. Elle était en cinquième secondaire lorsqu’elle a été inspirée par Greta Thunberg à entreprendre des marches pour le climat, les vendredis. En janvier 2019, ils étaient quelques dizaines à ses côtés. Huit mois plus tard, un demi-million de personnes ont marché derrière Greta Thunberg dans les rues de Montréal.
Si le jeu est une passion pour la jeune comédienne, son engagement environnemental relève davantage du devoir, dit-elle.
J’ai commencé le processus d’auditions de Maria Chapdelaine avant le début de Pour le futur. Je fais du théâtre depuis que je suis toute petite. C’est ce que j’ai toujours voulu faire. Je suis en train de chercher l’équilibre entre le devoir et la passion !
Sara Montpetit
L’appel de la création
Sara Montpetit a fait ses premiers pas sur scène au primaire, à l’école Lambert-Closse, dans le quartier du Mile End à Montréal, où elle a grandi avec ses parents et sa sœur cadette. Elle est en quelque sorte une enfant de la balle… ou du ballet. Ses parents sont danseurs et professeurs de tango (sa mère est d’origine argentine).
« J’ai toujours vécu dans la musique, dans la danse. Pour moi, c’est naturel de m’exprimer par la création », dit celle qui a pratiqué le ballet classique – ainsi que le patinage artistique – dès l’âge de 3 ans, et qui a été initiée toute jeune à la cinéphilie. « Mon père, très tôt, m’a fait découvrir plein de films. J’ai vu ceux de Gilles Carle quand j’avais 7 ou 8 ans. J’étais sans doute trop jeune, mais ça m’a vraiment forgée. »
La comédienne a fréquenté l’école secondaire Robert-Gravel, spécialisée en art dramatique, puis s’est inscrite en théâtre au cégep de Saint-Laurent, avant d’abandonner ses cours pour tourner coup sur coup Maria Chapdelaine et Falcon Lake. Pour le rôle de Maria Chapdelaine, elle a été sélectionnée parmi 1300 candidates. Le film de Sébastien Pilote, présenté en primeur il y a un an au Festival international du film de Toronto, lui a valu d’être nommée la révélation de l’année du Gala Québec Cinéma, en juin dernier.
Sara Montpetit était en plein tournage de Maria Chapdelaine lorsque Charlotte Le Bon l’a choisie parmi quelque 300 jeunes comédiennes – sur la foi d’une vidéo où elle racontait un rêve – pour incarner le personnage de Chloé. Cette adolescente de 16 ans, fascinée par les histoires de fantômes, est elle-même l’objet de fascination d’un jeune Français de 13 ans, Bastien, en vacances au Québec dans un chalet au bord d’un lac.
Des craintes dissipées
Sara Montpetit avait quelques craintes lorsqu’elle a lu Une sœur de Bastien Vivès, le roman graphique qui a inspiré le film de Charlotte Le Bon. Elle y a trouvé « des images stéréotypées de la femme, assez crues », a-t-elle dit, lorsque je l’ai rencontrée en mai au Festival de Cannes, où Falcon Lake a été présenté en première mondiale dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs.
« J’ai été rassurée par la lecture du scénario de Charlotte, dit-elle. Le rôle de Chloé avait une profondeur qui, pour moi, n’était pas aussi évidente dans la bande dessinée. J’ai aimé qu’elle soit un peu étrange, qu’on ne comprenne pas tout d’elle, qu’elle ait des contradictions.
[Chloé] has a depth that the female roles in the films of coming of age don’t always have. They are often just an object of desire, whose only emotion is to be in love with the handsome guy. She has more to offer than that.
Sara Montpetit
When Falcon Lake was selected at Cannes, Sara Montpetit was preparing auditions for a theater school. She dropped out of the auditions. Cannes is a proposition that one can hardly refuse. The young Quebecer met an agent there, who also represents Théodore Pellerin, another former pupil of Robert-Gravel, in France. “In the same agency as that of Isabelle Huppert! she laughs.
If she plans to work later in France, her next role will be that of a vampire in the first feature film by Quebec director Ariane Louis-Seize. A first role, once again.
In theaters this Friday