Roxham Road | The PQ demands to “make a move” before the arrival of Joe Biden in the country




(Québec) Le chef du Parti québécois pense que le gouvernement Legault doit « poser un geste » pour dénoncer la situation au chemin Roxham, allant jusqu’à fermer le passage en prévision de la visite du président américain au pays.


Joe Biden est attendu au pays en mars. Québec doit faire ce coup d’éclat selon Paul St-Pierre Plamondon car l’impasse subsiste dans les négociations avec Ottawa sur cet enjeu épineux.

« Il faut provoquer un peu un changement à Ottawa, parce que le message général, après six ans, à Ottawa, c’est : “on ne s’intéresse pas à votre situation” », a-t-il dit jeudi.

St-Pierre Plamondon croit que Québec pourrait décider d’outrepasser Ottawa et fermer le chemin Roxham. La Sûreté du Québec (SQ) pourrait selon lui être appelée en renfort. « Je pense qu’il faut en appeler à la Sûreté du Québec », a dit le chef du Parti québécois (PQ), lors d’une conférence de presse pour marquer la fin du caucus présessionnel de la formation indépendantiste.

« On doit engager une discussion plus pressante avec Ottawa en posant un geste. Le premier, moi, que je (ferais), c’est de mettre une date butoir en disant : “Parfait, si Biden est de passage et qu’à telle date ce n’est pas réglé, nous, on va augmenter d’un cran l’intérêt d’Ottawa pour cette question-là”. »

Paul St-Pierre Plamondon n’a toutefois pas repris l’idée de l’ancien chef du PQ Jean-François Lisée, qui disait vouloir installer une clôture là où passent les migrants.

L’an dernier, un nombre record de 39 171 demandeurs d’asile ont été interceptés au chemin Roxham. En décembre seulement, 4689 personnes y ont été interceptées, un sommet qui représente aussi une hausse de 26 % par rapport au mois de novembre.

Jean-François Lisée, devenu commentateur politique, proposait mardi sur les ondes de RDI de redistribuer dans tout le Canada les demandeurs d’asile qui passent par Roxham. « On garde tous les francophones et ceux qui ont de la famille immédiate au Québec et les autres, on les met dans un bel autobus […] and we take them to Ottawa. »

Paul St-Pierre Plamondon said Thursday that he does not advocate this method. “I’m not in the management of buses, I’m telling you that the federal government could coordinate this issue much better if there was good faith,” he said, adding that he did not want to comment on the exit of the former PQ leader because it is not his role.

The day before, Wednesday, St-Pierre Plamondon defended the positions of the PQ in immigration by agitating the “rise of the extremes”.

“We are the only ones looking for a sustainable model, so that, precisely, we avoid what we see elsewhere in the world at this time, there, the rise of extremes”, said the PQ leader, which proposes to reduce the thresholds to 35,000 immigrants per year for Quebec. Speaking of “rise of extremes”, he cited in particular as an example the Hungary of Viktor Orban. 1

“We are looking for sustainable models at all levels, linguistic, cultural but also our ability to accommodate everyone, our ability to offer services,” he added.

The spokesperson for Québec solidaire replied to the exit of Paul St-Pierre Plamondon on Thursday on social networks.

“Mr. Legault and Mr. St-Pierre Plamondon talk to us about Europe to talk about Quebec,” writes Gabriel Nadeau-Dubois. They forget to mention that in Europe, moderate parties have tried to curb the rise of xenophobic parties by copying their discourse. They did not succeed. On the contrary, they have rather normalized the extremes. »


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