Ray-Ban Meta glasses blend traditional design with modern technology, featuring a 12-megapixel camera and integrated audio for hands-free calls. While they resemble classic Ray-Bans, the added functionality allows for easy photography and music playback. Despite limitations in video framing and low-light performance, their user-friendly approach makes capturing moments effortless. Overall, they serve as stylish, connected eyewear suitable for casual use and social sharing.
Il n’est un secret pour personne que les entreprises technologiques aspirent à placer un ordinateur permanent devant nos yeux. Les plus cyniques diront que c’est pour nous espionner en permanence, collectant toutes nos données afin de cibler les publicités que nous voyons quotidiennement. Les plus optimistes, en revanche, affirmeront que l’objectif est de nous aider dans nos tâches quotidiennes pour nous libérer du temps libre.
La réalité se situe probablement entre ces deux extrêmes. Cependant, une chose est sûre : la technologie pour créer des lunettes connectées n’est pas encore complètement au point. Bien que nous soient promises l’avènement de ces produits au cours de notre vie, c’est aujourd’hui aux Ray-Ban Meta que nous devons nous intéresser pour découvrir leurs premiers pas.
Caractéristiques Techniques
Le dispositif a été prêté par Meta pour ce test.
Design
L’attrait principal du design des Ray-Ban Meta réside dans le fait qu’elles ressemblent à des lunettes Ray-Ban traditionnelles. Nous avons reçu le modèle Wayfarer pour ce test, l’un des trois modèles disponibles dans cette gamme Meta qui reprend les formes classiques de la marque. Pourquoi ce modèle ? Parce que cela fait plus de 10 ans que nous portons des Wayfarers. C’est l’occasion idéale de comparer tradition et modernité.
Il faut avouer qu’une fois portées, et dans la bonne taille (disponible en standard et large), il est difficile de faire la différence. Les Ray-Ban Meta sont de véritables lunettes classiques, au point que nous avons pu adapter les verres à notre vue en consultant un opticien local, sans complications. Un excellent point pour cette nouvelle génération de lunettes, puisque la plupart des produits précédents nécessitaient des adaptations par les fabricants eux-mêmes.
Il est évident que l’appréciation du style est subjective. Visuellement, seules les “deux caméras” sur les côtés des lunettes les distinguent. À gauche, un petit LED blanc s’active lors de la capture pour avertir l’environnement que vous prenez une photo ou enregistrez une vidéo. À droite, nous avons le capteur photo.
Étant donné que ces deux éléments se ressemblent, ils peuvent facilement être perçus comme une simple décoration intégrée au design des lunettes. D’après notre expérience, personne n’a soupçonné que ces lunettes étaient connectées à mon téléphone jusqu’à ce que le LED d’utilisation s’illumine. C’est un bon point pour les lunettes, dont le but ultime n’est pas d’être un “outil geek” mais d’attirer le grand public et de les aider à partager des histoires sur Instagram.
Cependant, il faut reconnaître que les branches sont plus épaisses que celles d’un modèle traditionnel. Pourtant, les lunettes à branches larges sont à la mode au moment où les Ray-Ban Meta sont lancées, et ces bras ne sont pas si épais qu’ils se démarquent. Ils donnent plutôt l’impression d’un choix esthétique de la part de Ray-Ban.
Photographie
Commençons par l’utilisation la plus logique des Ray-Ban Meta : la photographie. Pour cela, nous pouvons compter sur le célèbre capteur de 12 mégapixels intégré aux lunettes, dont l’objectif est ultra-grand angle. N’oublions pas non plus la mémoire flash de 32 Go intégrée, capable de capturer jusqu’à 500 photos ou plus de 100 vidéos de 30 secondes. Le capteur est orienté nativement en mode portrait et fournit des photos de 3024 x 4032 pixels et des vidéos de 1440 x 1920 pixels à 30 FPS. Pour commencer une capture ou un enregistrement, le bras droit des Ray-Ban est équipé d’un bouton dédié, facilement accessible.
La qualité des photos et vidéos réalisées par les Ray-Ban Meta peut se résumer ainsi : comparable à celle d’un smartphone bas de gamme d’il y a cinq ans, version ultra-grand angle. En d’autres termes, dans des conditions d’éclairage idéales, le capteur peut fournir d’excellentes photos dignes d’être conservées pour l’éternité.
Mais dès que les conditions se détériorent, nous observons les traits habituels de ces petits capteurs mobiles : présence de bruit, difficultés à reproduire de larges gammes dynamiques… Meta a ici choisi de s’appuyer fortement sur le traitement post-capture, et cela se ressent : les visages deviennent déformés et un effet de “plaque de pixels” apparaît dès que la lumière vient à manquer.
Cependant, il ne faut pas être trop critique par rapport à cette expérience, car ce sont avant tout des lunettes. Il est assez incroyable de pouvoir capturer des instants de notre vie aussi facilement, et on développe rapidement ce réflexe en portant les Ray-Ban Meta. Étant donné que l’objectif principal est de prendre des photos pour des histoires ou des directs sur Facebook, cette qualité est plus que satisfaisante.
Les vidéastes qui espéraient intégrer les Ray-Ban Meta dans leur kit devraient cependant faire marche arrière. Par exemple, il n’est pas possible de capturer des photos ou vidéos en format paysage, uniquement en portrait. De plus, il est difficile de cadrer ses prises de vue. Bien que l’application Meta fasse de son mieux pour recadrer les photos lors de leur réception sur le smartphone, il est clair qu’une capture invisible positionnée sur l’œil gauche n’est pas facile à gérer.
Dans l’utilisation quotidienne, nous avons fini par regarder notre cible au-dessus de nos lunettes pour que le cadrage de la photo finale corresponde davantage à notre intention. Il faut cependant admettre que l’ultra-grand angle des Ray-Ban Meta les rend particulièrement optimisées pour les photos de près ou de paysages, tandis que les prises de vue intermédiaires peuvent être un peu frustrantes. Gardez à l’esprit d’enregistrer des moments de vie sans embellissement, et vous serez exactement dans le cadre prévu par les Ray-Ban Meta.
Musique et Appels
Cependant, les Ray-Ban Meta ne sont pas seulement conçues pour la photographie. Chaque bras dispose d’un petit haut-parleur situé juste au-dessus de chaque oreille. Équipées également d’un microphone, elles peuvent être utilisées comme kit mains libres.
Aussi simple que cela puisse paraître, utiliser les Ray-Ban Meta comme kit mains libres est un vrai bonheur. Avoir les mains libres et ne rien avoir dans les oreilles pour passer un appel est libérateur après tant d’années à utiliser toutes sortes d’objets dans les oreilles ou dans les mains. Nos interlocuteurs n’ont jamais remarqué de différence entre la qualité d’un appel effectué avec les Ray-Ban ou avec notre smartphone. Une expérience fantastique du début à la fin.
Enfin, les Ray-Ban Meta ag