Agricultural frustration has reached a breaking point, as farmers demand urgent action from the new Prime Minister to fulfill longstanding promises and provide financial support. Arnaud Rousseau, a key representative, warns of potential mobilizations before year-end, emphasizing the urgency for responses after a year of inaction. Recent protests have included actions against lawmakers, particularly from parties that censored the government. While Rousseau condemns violence, he stresses the need for their grievances to be acknowledged to prevent escalating tensions.
La colère des agriculteurs atteint son paroxysme
Les agriculteurs en ont assez. Arnaud Rousseau, l’un de leurs principaux représentants, a exprimé leur impatience en déclarant qu’ils sont “toujours en attente” et qu’ils ne peuvent plus patienter pour que les promesses faites soient tenues. Le président de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA) a affirmé qu’il “demandera en urgence” au nouveau Premier ministre, dès sa nomination, de “fournir des liquidités aux exploitations” et de “respecter les engagements pris il y a plus d’un an.”
Les agriculteurs prêts à agir à nouveau
Concernant la possibilité d’une nouvelle mobilisation avant la fin de l’année, Rousseau a reconnu qu’il est “tout à fait possible” que les agriculteurs “prennent rapidement des mesures.” Bien qu’ils ne souhaitent pas perturber les fêtes de fin d’année, un moment crucial pour la consommation de leurs produits, ils se sentent perdus et impatients de recevoir des réponses. “Nous ne pouvons plus attendre une année entière. Une année est un délai raisonnable pour obtenir des réponses,” a-t-il ajouté, rappelant que les promesses faites aux syndicats depuis les grandes manifestations de l’hiver dernier n’ont toujours pas été réalisées.
Depuis, les mobilisations agricoles se sont manifestées par des actions devant les bureaux des députés, qui ont été barricadés ou ciblés par des déversements de fumier. Les élus du Nouveau Parti Populaire (NPP) et du Rassemblement National (RN), qui ont voté pour la censure du gouvernement, ont été particulièrement visés. Mercredi, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a fermement condamné ces actions, qui ont touché plus de 30 députés en une semaine.
Interrogé à ce sujet, Arnaud Rousseau a souligné que “rien ne justifie la violence.” Il a précisé qu’il n’approuve pas les actes nuisant aux biens et aux personnes, tout en soulignant qu’il ne faut pas pousser les gens à leurs limites sans s’attendre à des réactions démesurées. “Je demande que la colère agricole soit entendue après un an de silence,” a-t-il conclu, exprimant une crainte grandissante face à une situation qui pourrait échapper à tout contrôle.