Martine Biron says she does not need to know if the Quebec Office in Israel will do business with arms companies

The Minister of International Relations, Martine Biron, believes that she does not have to know whether the Quebec Office in Tel Aviv will support arms companies in their commercial exchanges with Israel.

“I don’t know and it’s not my place to know.” Businesses do business with the office, and they do their business,” she said on Wednesday.

“Currently, the head of office also has contacts in the Palestinian territories, we do different business of all kinds. [Israël|, c’est le paradis des start-ups, en cybersécurité, en informatique, en innovation », a-t-elle ensuite énuméré.

Le Devoir a demandé vendredi au ministère des Relations internationales si le Bureau du Québec à Tel-Aviv aura pour mandat d’aider les entreprises de matériel militaire québécoises à faire des affaires avec Israël. Le ministère n’avait pas encore fourni de réponse mercredi.

La situation de Rafah, « ça n’a rien à voir »

Dans une mêlée de presse, Mme Biron a affirmé que sa décision d’ouvrir une antenne diplomatique et commerciale en Israël devait être observée indépendamment de la situation politique actuelle. L’invasion annoncée par Israël de la ville de Rafah, où se sont réfugiés bon nombre de Palestiniens dans la bande de Gaza, ne change d’ailleurs rien aux ambitions du Québec dans la région, a-t-elle souligné.

« La décision d’ouvrir un bureau à Tel-Aviv n’est pas reliée au gouvernement qui est en place », a répondu Mme Biron. La situation de Rafah, « ça n’a rien à voir. Notre rôle à nous au Québec, c’est d’accompagner les entreprises qui veulent faire affaire dans la région, de leur donner ce support-là et c’est ça qu’on fait », a-t-elle ajouté.

La ministre a aussi déclaré que « ce qui se passe à Gaza ou en Israël actuellement, ce n’est absolument pas en lien avec notre décision ». La ministre avait par le passé dit vouloir « attendre que la paix revienne » avant d’ouvrir un bureau en Israël. Elle est revenue sur sa décision à la fin du mois d’avril, en soulignant que « les choses se sont placées » et que « l’économie a repris », notamment.

Mardi, la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a réprimandé Israël pour son opération militaire à Rafah, tout en disant garder espoir que les pourparlers de cessez-le-feu prévalent. « Il faut absolument que l’invasion militaire par Israël de Rafah n’ait pas lieu, parce que si c’était le cas, ce serait complètement inacceptable », a déclaré Mme Joly. Le gouvernement du Québec réclame depuis le 31 janvier un « cessez-le-feu humanitaire à Gaza ».

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