(Gaza) Israel struck Hamas infrastructure in the Gaza Strip overnight from Thursday to Friday, and promised to make its enemies pay “a high price” for any breach of its security.
These air raids came after 48 hours of a sudden rise in tension in the Middle East after a relative lull in the Israeli-Palestinian conflict observed since the start of Ramadan on March 23.
Before the Israeli strikes on Gaza, around 30 rockets were fired from Lebanon into Israel on Thursday, injuring one person and causing material damage.
These shots come the day after the violent irruption of the Israeli police in the Al-Aqsa mosque in Jerusalem, the third holiest site in Islam, in order to dislodge Palestinians who had barricaded themselves there with stones and batteries. of fireworks used against the police during their assault.
The escalation on the Israeli-Lebanese front on Passover has been unparalleled since 2006.
The Israeli army said it was certain that the unclaimed rocket attacks from Lebanon were “Palestinian”, and according to it probably the work of Hamas or Islamic Jihad.
“We will strike our enemies and they will pay the price for each attack,” Israeli Prime Minister Binyamin Netanyahu said.
“Our response, tonight and in the future, will exact a heavy price,” he added after a meeting of the security cabinet, during which were arrested, according to his office, “a series of decisions” of an unspecified nature in response “to the firing (of rockets) against Israeli citizens”.
“Israeli defense is ready to face any threat, on any front,” said Israeli Defense Minister Yoav Gallant.
“Explosion for explosion”
Dans la bande de Gaza, des avions de combat ont frappé « un tunnel » dans la zone de Beit Hanoun (nord), et un autre dans la zone de Khan Younis (sud), selon un communiqué de l’armée israélienne.
« Deux centres de fabrications d’armes appartenant au Hamas », mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, ont également été frappés, et une mitrailleuse lourde a été détruite, a ajouté l’armée.
En riposte, plusieurs missiles ont été tirés à partir de la bande de Gaza, apparemment interceptés par la défense antiaérienne israélienne.
Aucune victime n’a été signalée immédiatement de part et d’autre à la suite de ces affrontements.
Dans un communiqué, le Hamas a dit tenir « Israël responsable de cette agression et de ses conséquences » et a appelé « toutes les factions palestiniennes à l’unité pour affronter l’occupation » (Israël, NDLR).
« À chaque explosion répondra une explosion, à chaque agression sera opposé une agression, et toute attaque contre Al-Aqsa ou les fidèles (musulmans) trouvera un réponse », a renchéri le Djihad islamique dans un communiqué.
L’accès de violence à la frontière nord d’Israël a suscité condamnations et appels à la retenue, comme les violences de la veille dans la mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem-Est, annexée par Israël.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à « la plus grande retenue ». Paris a condamné des tirs « indiscriminés » sur Israël et appelé « au respect du statu quo historique sur les lieux saints à Jérusalem », alors que Washington a reconnu « le droit légitime d’Israël à se défendre contre toute forme d’agression ».
Israël et le Liban restent techniquement en état de guerre après différents conflits, et la ligne de cessez-le-feu est contrôlée par la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), déployée dans le sud du Liban pour veiller au maintien de la trêve.
Le ministère libanais des Affaires étrangères a assuré que le Liban voulait préserver « le calme et la stabilité » dans le Sud, appelant la communauté internationale à « faire pression sur Israël pour arrêter l’escalade ».
Selon l’armée israélienne, « 34 roquettes ont été tirées du territoire libanais », dont cinq sont tombées en Israël et 25 ont été interceptées par la défense antiaérienne.
« Souiller la mosquée »
Le premier ministre libanais Najib Mikati a déclaré refuser « toute escalade à partir de son territoire ».
À Fassuta, dans le nord d’Israël, une voiture a été endommagée par une roquette.
À une vingtaine de kilomètres à l’ouest, à Shlomi, des bureaux ont été criblés d’impacts après l’explosion d’une roquette sur la chaussée. « C’était terrifiant » mais « c’est la réalité en Israël », a dit Noy Atias, 21 ans, disant avoir entendu pas moins de cinq explosions.
Plus tôt jeudi, le Hezbollah avait proclamé son soutien à « toutes les mesures » que les groupes armés palestiniens pourraient prendre contre Israël en dénonçant « avec force l’assaut des forces d’occupation israéliennes » contre la mosquée Al-Aqsa.
Le Hezbollah, qui contrôle de fait le sud du Liban, entretient de bonnes relations avec le Hamas et le Djihad islamique palestinien.
En visite au Liban, le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a déclaré que les Palestiniens ne resteraient « pas les bras croisés » face aux « agressions » d’Israël contre la mosquée Al-Aqsa.
« Si les sionistes pensent qu’ils peuvent souiller la mosquée Al-Aqsa, ils doivent comprendre […] that this could set the whole region on fire, ”warned Hashem Safieddine, a leader of Hezbollah, quoted by the chain of the movement.