Israel Intensifies Ground Operations in Rafah, Gaza

Tensions in the Middle East have escalated, with Israel intensifying its military operations in southern Gaza and confirming troop movements in the region. The Israeli government aims to pressure Hamas for the release of hostages taken during the October 7 attacks. Meanwhile, Hamas retaliated with rocket fire towards Tel Aviv. Humanitarian conditions in Gaza are dire, and negotiations for a ceasefire remain stalled, with both sides blaming each other for the lack of progress.

La situation au Proche-Orient : Une escalade des tensions

Le climat de paix semble désormais un lointain souvenir. Le jeudi 20 mars, Israël a confirmé l’extension de ses opérations militaires au sol dans le sud de la bande de Gaza. Les troupes israéliennes ont pénétré dans la zone de Shaboura à Rafah, tout en poursuivant leurs manœuvres dans le nord et le centre de l’enclave palestinienne. Cette région a été le théâtre d’une intensification des bombardements, marquant la plus forte offensive depuis la signature d’un accord de trêve en janvier dernier. De nombreux civils ont perdu la vie lors de cette escalade.

Selon les autorités israéliennes, ces opérations visent à exercer une pression maximale sur le Hamas afin d’obtenir la libération des 58 otages encore détenus depuis l’attaque terroriste du 7 octobre 2023. Plus tôt dans la journée, le bras armé du mouvement palestinien a revendiqué des tirs de roquettes sur Tel Aviv en représailles aux “massacres de civils” attribués à l’État hébreu. L’aviation israélienne a rapporté qu’un projectile a été intercepté, tandis que deux autres sont tombés dans des zones non peuplées. Des sirènes d’alerte ont également retenti à Jérusalem, signalées comme étant déclenchées par “un projectile tiré du Yémen”, un pays largement contrôlé par les rebelles Houthis, alliés du Hamas.

Conditions de vie désastreuses à Gaza

Les négociations pour une trêve semblent être dans une impasse. Les deux parties s’accusent mutuellement de vouloir faire échouer tout accord de paix. Israël souhaite prolonger la première phase des discussions jusqu’à la mi-avril et exige, pour passer à la seconde phase, la “démilitarisation” de Gaza ainsi que le départ du Hamas, qui contrôle le territoire depuis 2007. De son côté, le mouvement islamiste souhaite avancer vers la seconde phase de l’accord, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, le retrait israélien de Gaza, la réouverture des points de passage pour l’aide humanitaire, et la libération des derniers otages.

Les frappes aériennes meurtrières menées par Israël entre lundi soir et mardi ne sont “que le début”, a averti le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. À Gaza, les conditions humanitaires sont catastrophiques. “Nous sommes assiégés, confrontés à la mort et à la souffrance. Nous sommes épuisés. Chaque jour, nous passons d’un endroit à un autre, d’une tente à une autre, d’une maison à une autre,” a témoigné Maysaa Abou Nasr, une femme dont la maison familiale a été détruite par un bombardement à Beit Lahia, dans le nord de la région. Philippe Lazzarini, le responsable de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, a dénoncé jeudi “un déchaînement sans fin des épreuves les plus inhumaines.”

Le président américain Donald Trump a également exprimé son soutien à l’offensive israélienne jeudi. Le milliardaire républicain a “clairement fait savoir au Hamas que s’il ne libérait pas tous les otages, il vivrait un véritable enfer. Malheureusement, le Hamas a choisi de jouer avec des vies humaines,” a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, lors d’un point de presse. “N’oublions pas que le Hamas est entièrement responsable de cette situation en raison de son attaque violente contre Israël le 7 octobre.”

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