(Jerusalem, Gaza) Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said Wednesday that Hamas militants beheaded soldiers and raped women during their attack on Israel.
What there is to know
- Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said Hamas militants beheaded soldiers and raped women, his claims have not been confirmed;
- The Israeli army announced Wednesday evening that no air infiltration had taken place from Lebanon;
- Egypt alerted Israel to the risks of possible violence three days before the Hamas assault;
- Hamas announced in a statement that it had released “an Israeli woman and her two children”;
- In total, the war has already left more than 3,600 dead on both sides;
- More than 260,000 Palestinians have been displaced inside Gaza because of the strikes, according to the UN.
Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said Wednesday that Hamas militants beheaded soldiers and raped women during their attack on Israel.
Mr. Netanyahu detailed, in a televised speech late in the evening, some of the atrocities committed during the attack. He said boys and girls were shot in the head and people were burned alive.
The allegations could not be independently confirmed and authorities did not immediately provide further details. Rescuers and witnesses described horrific scenes, including the slaughter of elderly people and the discovery of bloodied rooms filled with slaughtered civilians.
The Israeli Prime Minister also pledged on Wednesday to “destroy” the Palestinian movement Hamas, responsible for the deadliest attack in the history of the State of Israel.
At 5e day of the war between the two enemies which has already left thousands dead, Hamas announced in a press release that it had released “an Israeli woman and her two children”. A video, broadcast immediately, shows a woman in a blue shirt with two children and three armed fighters walking away from a barbed area.
Les combattants du Hamas, au premier jour de leur offensive le 7 octobre notamment contre des localités du sud d’Israël, ont enlevé environ 150 Israéliens, étrangers et binationaux, parmi lesquels des femmes, enfants ou vieillards, selon les autorités israéliennes.
L’attaque-surprise d’une ampleur sans précédent a été lancée à partir de Gaza par terre et par air, en plein Shabbat, le jour de repos hebdomadaire juif.
L’armée a fait état de 1200 morts en Israël, la plupart des civils. Dans la bande de Gaza, au moins 1055 personnes, dont de nombreux civils, ont été tuées dans les raids aériens destructeurs israéliens menés en représailles, selon les autorités locales.
Israël a également mobilisé 300 000 réservistes et déployé des dizaines de milliers de soldats autour de la bande de Gaza, suscitant les craintes d’un assaut terrestre sur le territoire palestinien.
« Le Hamas c’est Daech (le groupe djihadiste État islamique, NDLR) et nous allons l’écraser et le détruire comme le monde a détruit Daech », a averti M. Nétanyahou après avoir qualifié l’attaque de « sauvagerie jamais vue depuis la Shoah ».
« Tout membre du Hamas est un homme mort », a-t-il lancé lors d’une première allocution solennelle commune avec les membres de son cabinet de guerre.
« Nous allons effacer le Hamas de la terre », a renchéri le ministre de la Défense, Yoav Gallant.
C’est avec son rival Benny Gantz que M. Nétanyahou a annoncé « la mise en place d’un gouvernement d’urgence et d’un cabinet de guerre » pour la durée du conflit avec le Hamas, qui a continué mercredi à tirer des roquettes essentiellement sur le sud d’Israël.
Blinken en Israël jeudi
Cette annonce est intervenue à la veille de l’arrivée jeudi en Israël du secrétaire d’État Antony Blinken pour une visite de solidarité et alors que les États-Unis ont dit être prêts « si nécessaire » à déployer un second porte-avions à des fins de dissuasion.
L’attaque du Hamas a provoqué la sidération en Israël où au moins 169 soldats ont été tués en quatre jours selon l’armée et où se multiplient les récits glaçants de témoins et de rescapés. L’inquiétude grandit par ailleurs sur le sort des personnes enlevées par le Hamas.
Parmi ces otages figurent des jeunes capturés pendant un festival de musique, où des combattants palestiniens ont fait irruption samedi, tuant 270 personnes d’après les autorités.
Les militants ont « massacré les gens de sang-froid », a déclaré Moti Bukjin, un bénévole qui récupère les corps, affirmant que de nombreuses victimes avaient été tuées d’une balle dans la tête à bout portant.
Pris de court par l’attaque du Hamas, son ennemi juré, Israël a riposté en pilonnant sans relâche Gaza,
À l’entrée du kibboutz Beeri, à moins de cinq kilomètres de la frontière avec la bande de Gaza, une pile de cadavres témoignait encore mercredi de l’ampleur de l’attaque à l’intérieur du village : sur 1200 habitants de la localité, plus d’une centaine ont été tués, selon l’armée.
À l’extérieur d’une maison, on peut encore voir de longues traînées de sang au milieu de plusieurs chargeurs abandonnés, a constaté une journaliste de l’AFP.
« La dévastation ici est absolument immense », a déclaré sur place Doron Spielman, porte-parole de l’armée israélienne.
Pris de court par l’attaque coordonnée du Hamas, son ennemi juré, Israël a riposté en pilonnant depuis sans relâche Gaza, faisant planer la possibilité d’une guerre longue y compris d’une incursion terrestre, qui serait la première depuis la guerre de 2014.
Hôpitaux débordés à Gaza
Soumise à un blocus israélien depuis plus de 15 ans, la bande de Gaza, territoire pauvre et exigu où s’entassent 2,3 millions de Palestiniens, est désormais en état de siège.
Israël y a coupé les approvisionnements en eau, en électricité et en nourriture. La seule centrale électrique du territoire est à l’arrêt faute de carburant et ses hôpitaux, qui manquent de matériel, sont débordés.
Plus de 263 000 personnes ont été déplacées par les frappes. La Maison-Blanche a annoncé que les États-Unis travaillaient « activement » avec Israël et l’Égypte pour permettre à des civils de quitter Gaza.
Les bombardements ont touché des dizaines d’immeubles, des usines, des mosquées et des magasins, d’après le Hamas. Des femmes, leurs enfants dans les bras, fuyaient entre les décombres, dans des rues dévastées.
Selon l’armée israélienne, les frappes ont visé 2687 cibles à Gaza depuis samedi.
« C’est comme une apocalypse ou un tremblement de terre […] They (the Israelis) came to destroy, as if these people did not deserve to live. As if they were not human,” said a resident of the Karama neighborhood in Gaza, who did not want to give his name, in the middle of the ruins.
Warplanes bombed an Islamic university linked to Hamas. Ambulances were hit, causing the deaths of four members of the Palestinian Red Crescent, according to the Red Cross.
According to the UN, 11 of its employees and 30 students from schools run by one of its agencies have been killed in Gaza since Saturday.
In the West Bank, Palestinian territory occupied by Israel since 1967, six Palestinians were killed, four in an attack by Israeli settlers and two by soldiers, according to the Palestinian Authority. Twenty-nine Palestinians have been killed in the West Bank in violence linked to the conflict between Israel and Hamas.
Tension on the northern border
On the Gaza border, Israel continues its mobilization with the deployment of tanks and military vehicles.
The army, which regained control of around ten localities in the border area attacked on Saturday, claimed to have recovered the bodies of 1,500 Hamas fighters who had infiltrated there.
Bodies of Israelis, “killed in the localities that Hamas infiltrated and where they committed their massacres,” were also discovered, said a military spokesperson, Jonathan Conricus.
On the northern front, tension remains very tense.
On Wednesday, the Israeli army once again struck southern Lebanon, in response to rocket fire from Hezbollah, an ally of Hamas.
Hostage negotiations
At dawn on Saturday, after crossing the border barrier that Israel considered impregnable, hundreds of Hamas fighters rushed from Gaza into localities in the South, going from house to house, shooting down residents or kidnapping them, according to reports. testimonies.
According to an official Turkish source, President Recep Tayyip Erdogan launched a process of negotiations with Hamas with a view to obtaining the release of the hostages after the Palestinian movement threatened to execute them.
The Al-Qassam Brigades, the military wing of Hamas, announced that they had launched the “Flood of Al-Aqsa” operation to “put an end to the crimes of the occupation”, in reference to the occupation since 1967 by Israel of the West Bank and East Jerusalem, where the Esplanade of Mosques is located, the third holiest site in Islam which houses the Al-Aqsa Mosque.
Israel withdrew its troops and evacuated settlers from Gaza in 2005 after 38 years of occupation. But he retained control of the airspace and territorial waters, and that of the passage of goods and people between Israel and the enclave.
Westerners supported Israel, Russian President Vladimir Putin called for negotiations between Israelis and Palestinians and the Arab League condemned the siege imposed by Israel on Gaza.