Regular gynecological exams are essential for cancer prevention, particularly cervical cancer. Women aged 25 to 65 are encouraged to undergo cervical smears,
Importance des examens gynécologiques réguliers
Les rendez-vous chez le gynécologue ne sont pas toujours des moments agréables, même si certains médecins font preuve de bienveillance et de soin. Néanmoins, il est crucial de respecter les échéances clés pour prévenir certains cancers, notamment le cancer du col de l’utérus. Le dépistage du cancer du col fait partie d’un programme organisé et gratuit.
En effet, toutes les femmes âgées de 25 à 65 ans doivent consulter régulièrement un gynécologue, un médecin ou une sage-femme pour réaliser un frottis cervical. Cependant, face à cette épreuve redoutée, l’Institut National du Cancer a révélé que “plus de 40 % des femmes concernées par le dépistage ne s’y soumettent pas ou ne le font pas régulièrement”. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce phénomène : la peur, l’inconfort ou les difficultés à trouver un professionnel de santé compétent.
Le test de dépistage à domicile
Pour remédier à cette situation préoccupante, un nouveau système a été mis en place, permettant aux femmes anxieuses de passer cet examen en toute confiance et sans crainte. Il est maintenant possible d’effectuer ce test de manière autonome, depuis chez soi. Des kits de prélèvement sont disponibles dans certains laboratoires, mais uniquement sur ordonnance.
Il est possible de réaliser le test au laboratoire ou à domicile, dans un environnement familier où l’on se sent plus à l’aise et moins gênée. Ce test consiste, comme lors d’une visite chez le gynécologue, à prélever des cellules des parois vaginales à l’aide d’un écouvillon. Cet échantillon doit ensuite être analysé en laboratoire avant d’obtenir les résultats. Deux scénarios peuvent se présenter : si le test est négatif, il suffit de le répéter dans cinq ans, mais si le résultat est positif, il sera nécessaire de consulter un gynécologue pour effectuer un frottis standard.
Ce test à domicile a été jugé fiable et a même reçu des recommandations de la Haute Autorité de Santé, qui a affirmé en 2019 que le dépistage du cancer du col “peut également être réalisé par auto-prélèvement vaginal (APV). L’APV devrait être proposé, à partir de 30 ans, aux femmes qui n’ont pas été dépistées ou insuffisamment dépistées.”
Bien que ce système d’auto-prélèvement soit accessible à la majorité des femmes, certaines devront encore consulter un gynécologue. Les premiers frottis, qui doivent être réalisés à partir de 25 ans (deux tests à un an d’intervalle), puis tous les trois ans si les résultats sont normaux, doivent être effectués par un professionnel de santé. Si les résultats sont négatifs, il sera alors possible pour la patiente de commencer l’auto-prélèvement à partir de 30 ans. Il est important de noter que l’auto-prélèvement ne peut pas être effectué dans certains cas : durant les menstruations, en cas d’infection vaginale, de grossesse ou d’antécédents de frottis anormaux. Il est essentiel de respecter les délais entre ces dépistages, car cela permet “de détecter les lésions précancéreuses suffisamment tôt, de les surveiller ou de les traiter, et ainsi de prévenir l’apparition du cancer”, rappelle l’Institut National du Cancer. Une information précieuse à garder en tête.