Since 1989, solo, non-stop circumnavigation records have consistently fallen, with only two editions not breaking the reference time due to adverse conditions. Currently held by Armel Le Cléac’h, who completed the journey in 74 days during 2016-2017, the record continues to approach the 70-day mark. Technological advancements in Imoca boats suggest the possibility of even lower times, with speculation that the record could potentially drop to 67 days in future editions.
Un Record en Évolution
Il s’agit d’un record que l’on voit souvent tomber au fil des éditions. Depuis 1989, il a été battu presque à chaque fois. Seules deux éditions (1992-1993 et 2020-2021) n’ont pas vu le temps de référence pour une circumnavigation solo, sans escale et sans assistance, amélioré, en raison de conditions météorologiques et de navigation défavorables.
Les Performances Remarquables des Navigateurs
À l’aube de cette dixième édition, le record est détenu par Armel Le Cléac’h, surnommé ‘Le Chacal’. Lors de l’édition 2016-2017, le marin finistérien, originaire de Landivisiau, est devenu le premier skipper à franchir la barrière symbolique des 75 jours (74 jours, 3 heures, 35 minutes, et 46 secondes). À bord de Banque Populaire, il a même pulvérisé le précédent record établi par François Gabart (Macif) de quatre jours, celui-ci ayant réalisé l’exploit en 2012-2013 en moins de 80 jours (78 jours, 2 heures, 16 minutes, et 40 secondes).
Le seuil des 70 jours est à portée de main. Cette avancée a été progressive au cours des trois dernières décennies. Titouan Lamazou, vainqueur de la première édition en 1989-1990, avait complété la course en 109 jours, 8 heures, 47 minutes, et 55 secondes. En 2000-2001, Michel Desjoyeaux, à la barre de PRB, a franchi la barre des 100 jours (90 jours, 3 heures, 57 minutes, et 32 secondes).
Quatre ans plus tard, Vincent Riou a même été plus rapide : il a terminé sa circumnavigation en moins de 90 jours (87 jours, 10 heures, 47 minutes, et 55 secondes). En 2008-2009, ‘Desj’, le seul marin à avoir gagné le Vendée Globe deux fois, a fait encore mieux. ‘Le Professeur’ a traversé le globe en 84 jours, 3 heures, 9 minutes, et 8 secondes. Ce temps a été ultérieurement amélioré par François Gabart et Armel Le Cléac’h.
Un temps que Yannick Bestaven, vainqueur de la dernière édition, n’a pu corriger, gêné par des conditions météorologiques perturbées. Il n’a pas pu exploiter tout le potentiel de son Maître CoQ V, une machine ‘volante’ équipée de foils, conçue pour réduire la traînée hydrodynamique et augmenter sa vitesse. Il est revenu aux Sables-d’Olonne après 80 jours, 3 heures, 44 minutes, et 46 secondes en mer. ‘Je n’ai pas égalé Armel Le Cléac’h, mais j’ai égalé Jules Verne, on fait ce qu’on peut’, a-t-il déclaré avec satisfaction à son arrivée. Cela reste tout de même un mois de moins que Titouan Lamazou en 1989-1990.
Et peut-être bientôt un peu plus. ‘Si toutes les planètes s’alignent correctement, le record de 74 jours établi lors du Vendée Globe 2016 pourrait bien être battu !’ a assuré Antoine Mermod, président de la classe Imoca, la catégorie de bateaux engagés dans cette circumnavigation, à un site d’actualités spécialisé. ‘Nous pouvons imaginer, compte tenu de la maturité technologique des nouveaux bateaux Imoca qui devraient augmenter les vitesses moyennes de 10%, qu’il soit possible d’atteindre moins de 70 jours, voire de compléter le tour en 67 jours…’ C’est sept jours de moins que le record actuel. Parmi la flotte, certains qui ne sont pas nouveaux dans cette aventure murmurent à nos oreilles que ce moment pourrait être le bon.