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She lost her parents when she was just a child, then her twin brother, her own twin boys and, finally, her husband. Not to mention that she was held captive and the victim of experiments, in addition to witnessing the destruction of her country, Sokovia. Wanda Maximoff’s life is just a series of traumas.
In Wanda Vision, the management of bereavement was brilliantly approached. Wanda uses the inhabitants of the town of Westview – and its magic – to live her life, or rather flee it. When the magic stops working, the “reality” she had created collapses. In the end, she accepts her fate and becomes the all-powerful Scarlet Witch. A decision that is not without consequence.
It is following this ordeal that we find her in Doctor Strange in the Multiverse of Madness, which hits theaters on Thursday. “For the first time, things are clear for her, says Elizabeth Olsen during a virtual interview. She no longer wonders why she has these powers and if she should use them. She accepts that she is this mythical woman and that it was her destiny. »
Dans cette nouvelle aventure, la jeune America Chavez (Xochitl Gomez) arrive d’un univers parallèle poursuivie par des monstres géants voulant lui arracher son pouvoir : celui de se déplacer dans le multivers. Elle rencontre Doctor Strange (Benedict Cumberbatch) et lui demande de l’aider. Devant une telle menace, le sorcier décide de faire appel à l’Avenger la plus puissante qu’il connaît, Wanda, qui, rappelons-le, a tenu tête à Thanos dans Infinity War et Endgame.
Alors que dans WandaVision, la personnalité et les nuances de Wanda se révélaient en passant d’une décennie à l’autre, dans le cadre très particulier d’une fausse émission de télé, le personnage que l’on retrouve dans Multiverse of Madness est plus achevé. Elle a tourné la page d’un autre triste chapitre de sa vie et est prête à entamer un tout nouveau livre.
Avec WandaVision, nous avons vu une femme qui peut être drôle, maternelle et amoureuse. J’ai aimé explorer ses différentes facettes et créer d’une certaine façon de nouvelles bases pour le personnage, plutôt que de m’appuyer sur les petites pièces du casse-tête construit au fil des films précédents.
Elizabeth Olsen
Même si la série permet de mieux comprendre pourquoi Wanda a décidé de ne plus contenir la puissance de Scarlet Witch et d’utiliser « la magie du chaos », le film de Sam Raimi la présente au début d’un nouveau parcours et résume bien ce qui l’a conduite là. « On découvre des aspects que je n’avais pas encore réussi à explorer, estime Elizabeth Olsen. Ce qu’elle a appris lui apporte une confiance que nous n’avions pas encore vue chez elle. »
Des fans loyaux
Le jeu d’Elizabeth Olsen, sa dynamique avec Paul Bettany et Kathryn Hahn – les trois ont été nommés aux derniers prix Emmy –, l’esthétisme et le mélange des genres de WandaVision ont séduit de nombreux téléspectateurs confinés, à l’hiver 2021. Scarlet Witch, créée par Stan Lee et Jack Kirby, en 1964, était déjà l’un des personnages de comics les plus aimés. La série de Disney+ n’a fait qu’amplifier le phénomène. Ce qui unit de nombreux fans est leur souhait collectif d’enfin voir Wanda vivre des jours heureux. Elizabeth Olsen en est bien consciente. « La clarté de son état d’esprit est nouvelle et excitante, alors je suis très curieuse de voir de quelle façon les fans vont réagir en voyant le film. »
La comédienne aimerait même que les passionnés de Wanda soient consultés pour préparer la suite de ses aventures dans l’Univers cinématographique Marvel (MCU). « Je crois réellement que les fans ont souvent les meilleures idées et que nous sommes à un stade où leur participation pourrait vraiment être bénéfique pour mon personnage. »
Gentil Sam Raimi
Même s’il n’a pas été très actif dans les dernières années, le réalisateur Sam Raimi reste très respecté et l’impact de ses œuvres passées – la trilogie Spider-Man des années 2000, la série de films Evil Dead et Darkman, notamment – est indéniable. Son amour du cinéma d’horreur et la promesse que Multiverse of Madness serait le premier film du MCU à aborder le genre ont réjoui de nombreux amateurs d’épouvante.
« Sam est un homme tellement gentil, ce qui rend encore plus incroyable qu’il soit derrière tous ces films horrifiants, confie Elizabeth Olsen. Il est doux, humble et s’assure que tout le monde soit heureux. Il m’a vraiment permis d’émettre mon opinion et d’avoir une voix. »
En conférence de presse virtuelle, l’actrice a affirmé que cette « voix » est cruciale à son processus de création, car, pour ses personnages, son « but est de défendre leur perspective, que ce soit une force ou une faiblesse ». Sam Raimi a enchaîné en disant qu’il trouve cette façon de faire brillante puisque « c’est ce qu’on essaie de faire dans la vraie vie. Nous tentons tous de faire comprendre nos croyances en les expliquant et en les défendant. Lizzie [le surnom d’Elizabeth Olsen] does it with great humanity in the film, which makes it possible to reach the people in the room”.
Doctor Strange in the Multiverse of Madness (Doctor Strange in the Multiverse of Madness) hits theaters May 5.