(Paris) « Elle l’a fait ! » : l’athlète française Anouk Garnier a battu mercredi matin le record du monde de grimper à la corde en se hissant jusqu’au deuxième étage de la tour Eiffel, à 110 mètres de hauteur.
« Je l’ai vraiment fait ? » En larmes, la jeune femme de 34 ans a du mal à croire à son exploit, se jetant dans les bras de sa famille, notamment sa mère, « très fière ».
Équipée d’une ligne de vie, cette double championne du monde de course à obstacles s’était lancée quelques instants plus tôt, devant des dizaines de personnes, à l’assaut de la tour Eiffel, monument le plus iconique de Paris.
Son objectif : battre les précédents records détenus par le Sud-Africain Thomas Van Tonder (90 mètres) et la Danoise Ida Mathilde Steensgaard (26 mètres).
Après un peu plus de 18 minutes d’ascension à la force de ses bras et de ses jambes sur une corde lisse, contre les 20 initialement estimées, c’est désormais chose faite pour la Française.
« C’est un rêve qui se réalise. C’était magique », exulte Anouk Garnier auprès de l’AFP, grand sourire aux lèvres. « S’il y a un truc dont je n’ai jamais douté, c’est que j’allais le faire ».
« Quel monument ? »
Tout a commencé en 2022, quand elle décroche son titre de double championne du monde de course à obstacles dans sa catégorie d’âge. À la recherche d’un nouveau défi, Anouk Garnier découvre qu’Ida Mathilde Steensgaard, championne du monde professionnelle de ce même sport, vient d’établir le record du monde de grimper de corde en escaladant l’opéra de Copenhague.
Une performance qui l’inspire. « Je me suis dit “C’est pas très long 26 mètres quand même. Et moi, quel monument je pourrais grimper ? ” ».
Elle jette alors son dévolu sur la Dame de fer, symbole de la France dans le monde. « Je n’ai pas lâché, parce qu’il y a eu des hauts et des bas », se rappelle Anouk Garnier. Convaincre les commanditaires a notamment été très compliqué, confie-t-elle.
Mercredi matin, arrivée au sommet, « j’ai chialé », raconte la jeune femme. « C’est un an de préparation, c’est pas juste 18 minutes d’ascension. Il y a toute la pression qui retombe […] When you aim for very big things like that, it’s like dreams. When it really happens, the emotion is crazy,” she explains.
“The worst part was when I came back down and saw my family. It was so good to see them proud like that,” continues the athlete. “They are the ones who instilled in me this discipline of sport, to always give the best, to always aim for excellence. It’s thanks to that that I can do extraordinary things today,” says the climber.
It is also for her mother, who suffers from cancer, that she took on this challenge, which aims to collect donations for the League Against Cancer, an association which works for the prevention of cancer. and support for sick people.
“I saw her struggle so much that I wanted to contribute at my level,” she emphasizes.
After this feat, Anouk Garnier wants to rest a little. A short rest, however, because his schedule is already very busy. In addition to the obstacle races that she plans to resume after having abandoned them in recent months, on May 9 she will carry the Olympic flame in Marseille, before being this summer ambassador of the volunteer program for the Paris 2024 Olympic Games (26 July -August 11).
If she doesn’t want to say anything, she is also thinking about future challenges. “I’m 34 years old, but 20 years old in my body,” she assures. “I’m in great shape and I plan to stay like this for 10 years,” she promises.