(Chicago) From Milwaukee to Chicago, the most popular Democratic figures of the day, from Kamala Harris to Barack Obama to Michelle Obama, gave the second night of their party’s national convention the air of an unprecedented show of political force Tuesday.
In Milwaukee, the first city in the swing state of Wisconsin, Kamala Harris spoke at the Fiserv Forum, the same amphitheater where Donald Trump was sworn in as the Republican presidential candidate on July 18. Delivered to a sold-out crowd of more than 15,000, her speech was broadcast in part on the giant screens of the United Center, where she had just been nominated as the Democratic presidential candidate.
Kamala Harris will have managed to fill two lecture halls in one evening, a feat likely to further shake the confidence of her Republican rival, who seems obsessed with crowd size.
« Nous sommes très honorés », a déclaré Kamala Harris, qui était arrivée sur la scène du Fiserv Forum, où l’attendait son colistier, Tim Walz, au rythme de la chanson Freedom de Beyoncé.
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« Et je remercie tous ceux qui, à Chicago, croient en ce que nous pouvons faire ensemble. Nous sommes très honorés d’être vos candidats désignés. Il s’agit d’une campagne axée sur les citoyens et, ensemble, nous tracerons une nouvelle voie. Un avenir de liberté, de possibilités, d’optimisme et de foi. À tous ceux qui se trouvent à Chicago et dans toute l’Amérique, merci », a ajouté celle qui doit entrer dans l’histoire jeudi en acceptant l’investiture de son parti en tant que première candidate de couleur à la présidence des États-Unis.
Les Obama à Chicago
Environ 90 minutes plus tard, à Chicago, Barack et Michelle Obama ont rivalisé d’éloquence pour galvaniser la foule réunie au United Center et les millions de téléspectateurs qui suivaient en direct cette soirée politique.
Fait remarquable, l’ancienne première dame des États-Unis a peut-être gagné ce combat. Même si la politique ne l’intéresse pas, son discours a permis de comprendre pourquoi cette femme charismatique est l’une des personnalités les plus populaires aux États-Unis, selon les sondages. Au début de son propre discours, son mari s’est d’ailleurs décrit comme « la seule personne assez stupide pour parler après Michelle Obama ».
Longuement ovationnée par la foule à son arrivée à la tribune du United Center, Michelle Obama a commencé son discours en évoquant le thème de l’espoir qui a animé la première campagne présidentielle de son mari, il y a 16 ans.
« Il y a quelque chose de magique dans l’air, n’est-ce pas ? », a-t-elle déclaré. « Amérique, l’espoir fait son retour. »
Elle a enchaîné en parlant avec émotion de son retour à Chicago, la ville où elle est née et où elle a enterré récemment sa mère. Elle a lié ce souvenir douloureux à celui de la mère défunte de la vice-présidente, qui a également servi de précieux modèle à sa fille.
Kamala Harris est plus que prête pour ce moment. Elle est l’une des personnes les plus qualifiées à briguer le poste de président. Et elle est l’une des plus dignes – un hommage à sa mère, à ma mère et à vos mères aussi.
Michelle Obama
Elle n’a pas caché son mépris pour Donald Trump, l’accusant d’avoir manifesté du racisme envers son mari et elle-même.
« Pendant des années, Donald Trump a fait tout ce qui était en son pouvoir pour que les gens aient peur de nous. Vous voyez, sa vision limitée et étroite du monde l’a amené à se sentir menacé par l’existence de deux personnes qui travaillent dur, qui sont très instruites, qui réussissent et qui se trouvent à être noires. Je veux savoir. Je veux savoir qui va lui dire que l’emploi qu’il recherche actuellement pourrait bien être l’un de ces emplois pour Noirs ? »
« Écoutez, a-t-elle encore dit, je me fiche de savoir comment vous vous identifiez politiquement, que vous soyez démocrate, républicain, indépendant ou rien de tout cela, c’est le moment de défendre ce que nous savons au fond de nous être juste, de défendre non seulement nos libertés fondamentales, mais aussi la décence et l’humanité, le respect fondamental, la dignité et l’empathie pour les valeurs qui sont à la base même de cette démocratie. »
Louanges pour Biden et Harris, boutades pour Trump
Après le discours de sa femme, Barack Obama a d’abord rendu hommage à son ancien vice-président, saluant non seulement ses réalisations en tant que président, mais également sa décision de placer son pays au-dessus de ses ambitions personnelles.
« Ma première grande décision en tant que candidat s’est avérée être l’une des meilleures : demander à Joe Biden d’être mon vice-président », a déclaré le 44e président. « Ce pays se souviendra de lui comme d’un président exceptionnel qui a défendu la démocratie à un moment de grand danger. Je suis fier de l’appeler mon président. Mais je suis encore plus fier de l’appeler mon ami. »
Avant de vanter Kamala Harris, il a critiqué Donald Trump, se moquant notamment de son obsession pour la taille des foules.
« Voici un milliardaire de 78 ans qui n’a cessé de se plaindre de ses problèmes depuis qu’il est descendu de son escalator doré il y a neuf ans », a-t-il dit.
Il s’agit d’un flux constant de griefs et de doléances qui ne fait qu’empirer maintenant que [Donald Trump] is afraid of losing to Kamala. The childish nicknames, the conspiracy theories and the bizarre obsession with crowd size.
Barack Obama
After denouncing this man “whose game has become quite hackneyed”, Barack Obama considered that “America is ready for a new chapter”.
“America is ready for a better story. We are ready for a President Kamala Harris. And Kamala Harris is ready for the job. She is someone who has spent her life fighting for people who need a voice and a champion. As Michelle told you, Kamala was not born with privilege. She had to work for what she has, and she genuinely cares about what other people are going through.”
“Yes, she can!”
The former president has clearly not lost his talent as a speaker. And the crowd, at his instigation, modified the old slogan “Yes, we can!” when he explained what a Kamala Harris presidency would mean for the middle class.
“In this new economy, we need a president who truly cares about the millions of people across this country who wake up every day to do the essential, often thankless work of caring for our sick, cleaning our streets, and delivering our packages — and who stands up for their right to negotiate better wages and better working conditions,” he said to loud applause from the crowd.
“Kamala will be that president. Yes, she can,” he added before the crowd joined him in chanting “Yes, she can!”
The Obamas were preceded to the United Center podium by Doug Emhoff, the second gentleman of the United States, who recounted the beginning of his romance with Kamala Harris — an awkward phone message his wife plays him on each anniversary of their meeting.
And he spoke about the character of the woman he married on August 22, 2014, the anniversary they will celebrate on Thursday.
“I can’t wait for you to come back to Chicago because we’re having a great time here,” he said. “I love you so much. I’m so proud of the way you’ve stepped up for all of us. But that’s who she is: Wherever she’s needed, however she’s needed, Kamala rises to the occasion, and she’s done it for me and for our family. And now that the country needs her, she’s showing you what we already know. She’s ready to lead. She brings both joy and tenacity to the task, and she’s going to be a great president that we’ll all be proud of.”