(Québec) À ceux qui doutent qu’Ottawa « planifie ouvertement et explicitement » le déclin du Québec, Paul St-Pierre Plamondon rappelle en preuve « l’œuvre » de Pierre Elliott Trudeau ainsi que « les déportations, les exécutions et l’interdiction d’avoir de l’éducation en français ».
« Je rattache ce que je qualifie de charge contre le Québec avec la longue histoire du Québec dans le Canada, et la triste histoire des francophones et des peuples autochtones dans ce régime colonial. Tout ça est en continuité », a affirmé le chef péquiste mardi.
Accusé par ses adversaires du Parti libéral et de Québec solidaire de faire une campagne de peur, M. St-Pierre Plamondon réplique qu’il ne fait que dire des faits.
En discours devant ses militants dimanche, il a affirmé que son adversaire réel, « c’est le régime politique fédéral qui désormais planifie ouvertement et explicitement notre déclin », et que ce régime « ne sait qu’écraser ceux qui refusent de s’assimiler ». Il affirme que les Québécois auront une dernière chance de faire l’indépendance d’ici 2030, sans quoi ils risquent la « disparition ».
M. St-Pierre Plamondon estime que « le fait de nommer cette réalité-là, ce n’est pas de jouer dans la peur, c’est d’être transparent et de ne pas céder à la peur ».
L’œuvre de Pierre Elliott Trudeau
« Justin Trudeau est en continuité avec son père, Pierre Elliott Trudeau, donc je suis toujours surpris dans les commentateurs de l’actualité d’entendre qu’il n’y a pas d’intention derrière ça », a-t-il ajouté.
Ceux qui font cette erreur oublient « l’histoire récente comme le rapatriement unilatéral de la Constitution canadienne sans le Québec », ils oublient « l’œuvre de Pierre Elliott Trudeau », et ils oublient « ce que les francophones ont vécu dans les déportations, les exécutions, l’interdiction d’avoir de l’éducation en français ».
L’histoire du Canada est une histoire d’assimilation. Dans toutes les provinces canadiennes, les francophones ont été assimilés. Statistique Canada […] tells us that French is in decline and this corresponds to the lack of federal collaboration in culture, immigration and official languages. It is intentional and Justin Trudeau continues the work of his father Pierre Elliott Trudeau. […] And no, I will not qualify these comments.
Paul St-Pierre Plamondon
Criticized by the other sovereignist party
The other sovereignist leader in the National Assembly warned Mr. Plamondon against using the strategy of “fear”. “A speech like this can alienate many young people from the independence project. When it comes to independence, I think that to build a country, I think that hope is more fruitful than resentment,” he retorted.
“Resentment, fear, catastrophism, I don’t think that’s how we’re going to reach young people, and that’s one of our main challenges as independentists, reaching young people,” said the MP for Gouin. .
I don’t remember a leader of the Parti Québécois with such a conservative speech. What I heard was a speech full of resentment.
Gabriel Nadeau-Dubois, parliamentary leader of Québec solidaire
Mr. Nadeau-Dubois himself used the slogan of the last chance election in 2022, to talk about the climate emergency. He has therefore already used the “catastrophist” strategy.
“That’s true, and it didn’t work very well,” he admitted. “I learned from that.”
Radical
For his part, the interim leader of the Liberal Party, Marc Tanguay, described the PQ leader as “radical” who is “disconnected from reality”, while he is not “demonstrating” that the federal government is “planning our decline.”
Mr. Tanguay also notes that in this campaign of “fear”, François Legault is the objective ally of Paul St-Pierre Plamondon. By speaking of the “Louisianization of Quebec,” and by making other “exaggerations” of the kind, the Prime Minister “sowed the seeds” of the PQ leader’s exit.
He now fears an identity escalation between the CAQ and the PQ.
For his part, CAQ parliamentary leader Simon Jolin-Barrette opposed the vision of the CAQ to that of the Parti Québécois, which is “waiting for the big night” rather than taking action.
Is the French fact threatened in Quebec? “We are aware of the risks. But we are acting,” he replied, listing the adoption of Bill 96, Jean-François Roberge’s plan on the French language and the fact that his government “is currently negotiating with Mr. Trudeau’s government.” , to make gains in immigration.