Sony has introduced the LinkBuds Fit WF-LS910N, a new addition to its LinkBuds series aimed at sports enthusiasts. These lightweight earbuds feature a silicone wing for a secure fit and are rated IPX4 for sweat and water resistance. However, the touch controls can be frustratingly unresponsive. The accompanying app offers extensive customization options, including sound settings and ambient sound control, but its complexity may overwhelm users. Overall, they provide a solid audio experience but face competition in their price range.
Présentation des Sony LinkBuds Fit WF-LS910N
La série LinkBuds s’enrichit d’une nouvelle référence. Située au cœur de la gamme du fabricant japonais, entre les modèles d’entrée de gamme WF-C et les modèles haut de gamme WF-1000XM, la série LinkBuds compte désormais quatre références. Les premiers LinkBuds et les LinkBuds Open se ressemblent, arborant un format totalement ouvert en forme de beignet, tandis que le deuxième modèle dispose d’un système de fixation optimisé pour le sport. Les LinkBuds S, quant à eux, sont plus conventionnels et semblent avoir servi de base de développement pour les LinkBuds Fit WF-LS910N de Sony, qui se distinguent par un nouveau support en silicone, idéal pour les activités sportives. Cependant, à 149 euros, un prix qui promet une qualité élevée, ces nouveaux LinkBuds Fit doivent rivaliser avec d’excellents modèles d’entrée de gamme, notamment le WF-C700N, proposé à 79 euros et doté d’un bon système de réduction de bruit active. Faisons le point.
Une conception sportive réussie mais des contrôles frustrants
Les Sony LinkBuds Fit sont de très petits écouteurs intra-auriculaires avec un embout pour une isolation passive. À cet égard, ils ressemblent à d’autres modèles de la marque. Ils se distinguent par une appendice en silicone qui améliore leur maintien dans l’oreille. En pratique, il s’agit d’un petit capuchon glissé sur la coque, en forme de nageoire douce.
La mission de confort est réussie : les LinkBuds Fit sont légers. Ils exercent une pression très modérée dans le canal auditif et sur l’oreille externe. La nageoire contribue grandement à cela, permettant de les utiliser dans toutes les circonstances. On peut courir sans craindre de les perdre, même en transpirant abondamment. À cet égard, les LinkBuds Fit ne craignent pas la sueur ni la pluie et sont certifiés IPX4.
En revanche, les capuchons en silicone compliquent le contrôle des zones tactiles. Celles-ci, situées au sommet de la coque, sont aussi assez petites. Il faut souvent essayer plusieurs fois pour que la commande soit enregistrée. Bien qu’il existe un réglage dans l’application de contrôle pour améliorer la sensibilité des zones, l’utilisation de ces zones tactiles s’avère fastidieuse, car même au niveau maximum, rien ne semble améliorer l’expérience utilisateur. Au cours de ce test, j’ai fini par décider de ne plus les utiliser et de me fier à ma montre connectée pour ajuster le volume ou changer de piste.
Le boîtier de chargement est compact, avec une finition rigoureusement identique à celle des écouteurs. Par défaut, le couvercle est recouvert d’un plastique brillant imitant le marbre. Ce boîtier dispose d’un bouton de jumelage à l’arrière et d’un port USB-C pour le chargement.
Original, Sony propose des coques et des étuis vendus séparément, permettant de changer la couleur des écouteurs ainsi que des boîtiers de chargement et de transport. Les couleurs disponibles sont dans un thème pastel avec du violet, du vert, du bleu, du rose et, plus sombre, du noir.
Une application riche mais complexe
Les zones tactiles, si vous choisissez de les utiliser, offrent des réglages très complets. Pour les utiliser, il faut compter sur l’application Sony Sound Connect.
Le écouteur gauche est par défaut réglé avec un contrôle du son ambiant (activation de la réduction de bruit active ou du mode transparence) et la fonction Accès Rapide. Cette dernière permet de lancer la lecture sur Spotify ou Amazon Music, entre autres. L’écouteur droit est programmé pour mettre en pause (double tap), passer à la piste suivante (triple tap) ou augmenter le volume (quatre tap et plus).
En résumé, par défaut, il est impossible de diminuer le volume ou de revenir à la piste précédente. Pour cela, il faut régler l’écouteur gauche, ce qui fait perdre la possibilité de gérer la réduction de bruit active ou d’invoquer un assistant vocal. C’est frustrant.
Avec l’application Sound Connect, Sony a clairement cherché à offrir un maximum de fonctionnalités. Toutes ne sont pas très utiles, et l’abondance de boutons et de menus tend à submerger l’utilisateur. Il faut un peu de patience pour trier le utile de l’inutile.
L’égaliseur intégré permet des réglages sonores intéressants et particulièrement efficaces. Plusieurs profils sonores sont déjà programmés, et l’on peut jouer avec cinq touches de fréquence et une supplémentaire pour les basses, nommée Clear Bass. Nous y reviendrons, mais cette correction Clear Bass fait des merveilles pour donner plus de punch à l’expérience d’écoute.
Une autre fonction utile est la détection de la voix de l’utilisateur, qui interrompt la musique et active le mode transparence pour tenir une conversation. Lorsque ce mode est actif, il n’est pas nécessaire de toucher le smartphone, encore moins les zones tactiles. La lecture reprend automatiquement lorsque la conversation est terminée. Cela fonctionne très bien, tout comme la détection de mouvement de la tête pour répondre ou rejeter un appel téléphonique.
La fonction de contrôle sonore adaptatif est une bonne idée. Elle permet aux écouteurs de baser leur fonctionnement sur les mouvements de l’utilisateur, leur environnement sonore ou leur position géographique pour déclencher automatiquement la réduction de bruit active ou le mode transparence.
D’autres fonctions ont un intérêt très discutable. Le mode “Effet de Musique de Fond”, par exemple, simule l’acoustique d’une pièce, d’un salon ou… d’un café. Sans surprise, le traitement appliqué déforme le morceau écouté, sans compter que toute égalisation éventuellement choisie par l’utilisateur est nécessairement désactivée.