Cocomelon Concerns: Why Child Experts Are Alarmed by This Popular YouTube Channel

Excessive screen time for children poses significant developmental risks, leading to concerns about addiction and overstimulation. Cocomelon, a popular educational channel on platforms like YouTube and Netflix, has gained immense viewership, raising alarms among child protection advocates. Critics argue that while its catchy songs attract young viewers, the content lacks depth, potentially hindering learning and focus. The debate continues on balancing educational benefits with the dangers of screen dependency in an increasingly digital world.

Les risques d’une surexposition aux écrans chez les enfants

Les parents sont avertis : l’exposition excessive des enfants aux écrans peut être néfaste et entraîner des conséquences insoupçonnées sur leur développement. Cependant, certains soulignent l’aspect éducatif de ces contenus, notamment sur YouTube. C’est le cas d’une chaîne en plein essor : Cocomelon. À l’instar de Julien Doré et son adaptation de “Ah les crocodiles”, Cocomelon propose des chansons et des comptines pour les tout-petits, à travers les aventures du bébé JJ.

Cocomelon : un enjeu éducatif ou une source de dépendance ?

En plus des jeunes stars qui apparaissent sur la plateforme, parfois exploitées par leurs familles, des associations de protection de l’enfance s’intéressent aux vidéos destinées aux tout-petits. Les chiffres sont alarmants : Cocomelon compte près de 1,5 million d’abonnés en France, avec des vidéos telles que “The Wheels on the Bus” dépassant les 81 millions de vues. Selon Le Parisien, il s’agit du programme pour enfants le plus regardé au monde, et la deuxième chaîne la plus visionnée sur YouTube, juste derrière le géant indien T-Series. Sa chanson du bain totalise 7 milliards de vues à l’échelle mondiale en seulement 6 ans.

Cocomelon, fondée en 2005 aux États-Unis et arrivée en France en 2021, est désormais accessible sur YouTube, mais aussi sur des plateformes comme Netflix, Deezer, Spotify, Max ou en VOD sur TF1. Gulli a diffusé la série en 3D jusqu’en 2022, avant de revenir sur sa décision. Une source proche du dossier, citée par Le Parisien, a affirmé que “la télévision pour bébés n’est pas Gulli, sans parler du fait qu’elle n’est pas très autorisée.”

Pour certains détracteurs, une prudence s’impose : la chaîne pourrait devenir addictive pour les jeunes enfants. La méthode semble efficace : “une mélodie accrocheuse, des couleurs vives, des personnages qui se déplacent lentement et des textes peu riches,” résume le journal. David-Julien Rahmil, auteur du livre “L’Internet pour les enfants,” souligne que bien que le “vernis éducatif” d’apprentissage des couleurs ou de l’alphabet attire les enfants, les textes manquent de profondeur et peuvent surstimuler les jeunes spectateurs. Le psychologue Samuel Comblez, également directeur adjoint de 30 18 et de l’association e-Enfance, mentionne des risques d’addiction importants et des difficultés à se concentrer sur des activités plus calmes. “Cela peut s’avérer dangereux,” résume le professionnel.

Selon David-Julien Rahmil, Cocomelon pourrait être inoffensif si le temps de visionnage était très limité, “mais cela est rarement le cas.” Les histoires répétitives et limitées n’offrent “aucun apprentissage réel.” Le studio Moonbug, propriétaire de Cocomelon, se défend en affirmant à Le Parisien qu’il propose un “programme éducatif très solide,” élaboré en collaboration avec des experts en éducation.

Les associations de protection de l’enfance avaient réagi en 2004 à l’admission de deux chaînes pour bébés en France, BabyFirst et BabyTV. En 2010, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel les avait stoppées. Cependant, les choses ont évolué avec l’essor d’Internet. De plus, les tablettes présentent un risque accru de surexposition, pouvant entraîner des difficultés d’apprentissage.

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