Justin Trudeau’s leadership faces uncertainty following the abrupt resignation of his close aide, Chrystia Freeland. Journalist Catherine Tsalikis, author of *Chrystia*, explores Freeland’s rise from her Alberta farm upbringing to the heights of power in Ottawa. Despite speculation about her political ambitions, Freeland has not expressed a desire to become Prime Minister. The book portrays her as an idea-driven individual, often disregarding societal expectations regarding appearance, while navigating the complexities of political relationships.
La Fragilité du Leadership de Justin Trudeau
Le leadership de Justin Trudeau est plus précaire que jamais après que sa proche collaboratrice, Chrystia Freeland, a brusquement quitté le Cabinet lundi. “J’étais aussi estomaquée que tout le monde. Je ne m’attendais pas à ce que cela se termine ainsi, compte tenu de ce que je sais sur leur relation”, explique la journaliste Catherine Tsalikis, auteure de la biographie non autorisée intitulée *Chrystia*, qui sort aujourd’hui en librairie, deux mois avant sa date de publication initiale. Le livre retrace le parcours de cette politicienne talentueuse, de son enfance dans une ferme en Alberta aux sommets du pouvoir à Ottawa.
Un Potentiel Politique Inexploré
Concernant la possibilité qu’elle se lance en politique, Catherine Tsalikis rapporte que sur les 130 personnes interviewées pour son livre, aucune n’a entendu Chrystia Freeland exprimer le désir de devenir un jour Première ministre. “Si c’est vraiment ce qu’elle souhaite, elle l’a gardé secret, même de sa sœur !” Toutefois, l’auteure ne serait pas surprise si elle finit par franchir le pas. Peut-être que les nombreux libéraux désireux de prendre des photos avec elle lors de la fête de Noël du parti pourraient lui faire changer d’avis.
Le livre dresse le portrait d’une femme qui valorise avant tout les idées et qui ne se préoccupe guère de son apparence. Son entourage politique a compris avec le temps qu’il était inutile d’insister sur ce point. “Je pense qu’elle déteste avoir un corps et qu’elle déteste encore plus le fait qu’en tant que femme, elle doit répondre à certaines attentes d’apparence”, raconte un ancien collaborateur, Ben Bergen. Son domicile, parfois en désordre, n’est pas décoré à la mode, sa garde-robe est simple et elle ne suit pas les dernières tendances de la culture populaire. De plus, elle n’est pas du tout une lève-tôt et préfère travailler tard dans la soirée.
Justin Trudeau a rencontré Chrystia Freeland lors d’une soirée de lancement pour son livre *Plutocrats*. Les deux, “du même âge et parents de jeunes enfants, se sont immédiatement entendus”. Le Premier ministre l’a finalement nommée vice-première ministre et ministre des Finances, notamment en raison de sa loyauté. Cependant, sa confiance en elle a parfois été perçue comme de la condescendance par ses collègues du Cabinet. “Il y a beaucoup de personnes agaçantes en politique. Elle n’aime pas interagir avec elles et ne le cache pas très bien”, explique une source gouvernementale dans le livre.