Chile | Two condors back on the loose after being treated




(Parque Nacional Patagonia) Sauvés puis soignés par les hommes, Pumalin et Liquiñe, deux jeunes condors des Andes, une espèce vulnérable, ont retrouvé la liberté dans le parc national de la Patagonie chilienne.

Publié hier à 7h00

Pablo COZZAGLIO
Agence France-Presse

Âgés de deux ans à peine, ils sont extraits d’une cage positionnée en bord de falaise au-dessus d’une vallée et déploient leurs ailes de 2,7 mètres d’envergure. Claudiquant jusqu’à la corniche, ils prennent leur envol. À nouveau libres après avoir été secourus 14 mois plus tôt.

« Le retour à la vie sauvage est un énorme défi », reconnaît Cristian Saucedo, 48 ans, directeur du programme de la faune sauvage à la Fondation Rewilding Chile, héritage légué par le défunt philanthrope américain Douglas Tompkins.

Le milliardaire avait acheté puis fait don, en 1990, de 8000 km² de terres au Chili et en Argentine pour que les deux pays perpétuent son travail engagé dans la préservation des espèces.

Pumalin et Liquiñe doivent désormais « réapprendre les codes de la société des condors », prévient M. Saucedo et se nourrir des restes d’animaux morts qui constituent leur principale source alimentaire.

Les deux condors sont géolocalisés en permanence grâce aux puces implantées dans leurs ailes. « Nous renforçons ainsi leur rôle de charognards dans l’écosystème de la Patagonie », explique M. Saucedo.

Appâts toxiques

Pumalin, un mâle, avait été secouru alors qu’il était incapable de s’envoler « après un orage […] soaked with signs of cooling”. Liquiñe, a female, was found after a “failed release” and rescued a second time, says Saucedo, who along with his team fed and cared for the two birds.

Now they soar above the rugged peaks bordering the Patagonia National Park, made up of the Tamango and Jeinimeni reserves, and the Chacabuco Valley, home to 70% of Chile’s condors.

The species classified as “vulnerable” according to the International Union for Conservation of Nature (IUCN) is distributed in the Andes, mainly in Chile, Argentina and Peru, but is also found in Bolivia, Ecuador, Colombia and Venezuela.

“The biggest threat is the poisonous baits used by ranchers to poison cougars or wild dogs that eat their livestock. Because when the condors arrive, they eat together and can die in groups of thirty”, explains Dominic Duran, executive director of the Manku project for the conservation of the Andean condor in Chile.

He also points to hunting, poorly managed landfills and the lack of food, with the reduction in the number of guanacos, these wild South American camelids related to llamas, whose condors are responsible for cleaning up the corpses.


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