(Jerusalem) World leaders called for restraint on Sunday after Iran’s massive overnight drone and missile attack on Israel, in response to a strike on its consulate in Damascus that it blames , an operation which raises fears of a regional conflagration.
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This first direct attack ever carried out by the Islamic Republic against Israeli territory was “foiled”, announced Israeli army spokesperson Daniel Hagari. “The campaign is not yet over, we must remain on alert,” insisted Defense Minister Yoav Gallant.
In the process, the head of the Iranian armed forces, Mohammad Bagheri, welcomed an attack which “achieved all its objectives”. Following suit, President Ebrahim Raïssi declared that the “punishment of the aggressor has come true”, warning Israel that any “reckless” response to this attack would result in a much “stronger” military response.
À la demande d’Israël, le Conseil de sécurité de l’ONU va se réunir en urgence dimanche. Son chef, Antonio Guterres, a condamné « une grave escalade », à l’instar de nombreux pays comme la France et l’Allemagne qui craignent un embrasement régional.
« Nous ne voulons pas d’escalade. Nous ne voulons pas d’une guerre étendue avec l’Iran », a déclaré dimanche après-midi le porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison-Blanche, John Kirby, sur la chaîne de télévision américaine NBC.
Plus tôt, le président américain Joe Biden, qui a renouvelé son soutien « inébranlable » à Israël, a annoncé la tenue d’une réunion du G7 afin de coordonner une « réponse diplomatique unie » à l’attaque iranienne.
L’Iran a affirmé avoir fait part aux États-Unis de son intention de mener une opération « limitée » contre Israël pour riposter à la frappe meurtrière lancée début avril contre le consulat iranien en Syrie et imputée à Israël.
« Nous avons annoncé à la Maison-Blanche dans un message que notre opération serait limitée, minime et viserait à punir le régime israélien », a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian.
Le ministre iranien s’exprimait lors d’un briefing avec des diplomates étrangers en poste à Téhéran sur l’attaque de drones et de missiles lancée dans la nuit par les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, contre Israël.
M. Amir-Abdollahian a précisé aux ambassadeurs que Téhéran avait mis au courant les pays voisins de son projet d’attaque « 72 heures avant l’opération ».
Les dirigeants iraniens, dont le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, avaient promis de « punir » Israël pour la frappe meurtrière ayant tué le 1er avril sept militaires iraniens à Damas.
« Nous avons annoncé à nos frères et amis de la région, y compris aux pays abritant des bases militaires américaines, que notre objectif était uniquement de punir le régime israélien », a indiqué le ministre.
« Nous ne cherchons pas à cibler le peuple américain ou les bases américaines dans la région », a-t-il ajouté, tout en avertissant que l’Iran pourrait cibler les positions militaires américaines si elles étaient impliquées dans « la défense et le soutien » d’Israël.
Parallèlement à l’attaque iranienne, des alliés de Téhéran, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis, ont tiré des roquettes et des drones en direction du territoire israélien.
L’attaque iranienne est intervenue alors qu’Israël est engagé depuis plus de six mois dans une guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.
99 % des tirs interceptés
« Avec les États-Unis et d’autres partenaires, nous avons réussi à défendre le territoire de l’État d’Israël », s’est félicité le ministre israélien de la Défense.
« Nous avons intercepté 99 % des tirs vers Israël », a indiqué pour sa part Daniel Hagari. Israël a annoncé la réouverture dimanche matin de son espace aérien, de même que la Jordanie et le Liban, pays voisins d’Israël, ainsi que l’Irak, frontalier de l’Iran.
Selon l’armée israélienne, l’Iran a « lancé un essaim de 300 drones tueurs, des missiles balistiques et des missiles de croisière ». Seuls quelques missiles balistiques « sont entrés et ont touché légèrement » une base militaire, qui reste en activité, a affirmé Daniel Hagari.
L’agence officielle iranienne Irna a fait état elle, de « sérieux dégâts dans la plus importante base aérienne du Néguev (sud) ».
Outre plusieurs blessés légers, une jeune fille de 7 ans originaire d’une communauté bédouine dans le sud d’Israël a été placée en soins intensifs, a indiqué M. Hagari.
L’attaque iranienne est une réponse à la frappe le 1er avril qui a détruit le consulat iranien à Damas et coûté la vie à sept membres des Gardiens de la révolution, dont deux hauts gradés. L’Iran a accusé Israël de cette frappe, mais ce dernier n’a ni confirmé ni démenti.
Peu avant 2 h dimanche matin (19 h [heure de l’Est] Saturday), a series of detonations froze Jerusalem. The sky was punctuated with red and yellow lights filmed by AFP, and by many residents who shared the images on social networks. About an hour after the announcement of the Iranian operation, called “Honest Promise”, the Irna agency indicated that “a first wave of ballistic missiles” had been launched “deep” into Israeli territory.
“Defuse the situation”
In the process, Tehran called on the United States to stay away from its conflict with Israel. “This is a conflict between Iran and the rogue Israeli regime, which the United States MUST STAY AWAY FROM!” “, declared the Iranian mission to the UN on X.
Iran has “in all conscience” brought the Middle East “to the brink of the precipice”, German Foreign Minister Annalena Baerbock accused on Sunday, referring to a possible Israeli counterattack.
The fear of a regional conflagration is on everyone’s minds. Egypt warned of a “risk of regional expansion of the conflict”, Saudi Arabia called for “utmost restraint” and Iraq “not to extend the situation”.
Same concern outside the Arab world. British Prime Minister Rishi Sunak called for “calm”, saying he was working with British allies to “defuse” the situation. Russia also called for “restraint.”
A sign of the flammable climate in the region, France announced on Sunday recommending its nationals to temporarily leave Iran. From Rome, Pope Francis launched an “urgent appeal” against “a spiral of violence risking dragging the Middle East into even greater conflict”.
Faced with Western condemnations, Iran announced that it would summon the ambassadors of the United Kingdom, France and Germany.
“No humanitarian deal” in Gaza
On Saturday, Revolutionary Guard maritime special forces seized a ship accused of being “linked” to Israel, with 25 crew members on board, in Gulf waters.
Tehran, which does not recognize the existence of Israel, is an ally of Hamas, author on October 7 of an unprecedented bloody attack on Israeli soil which provoked a devastating Israeli offensive in Gaza, where 33,729 people, mainly civilians were killed, according to the Palestinian Islamist movement.
Hamas, which took power in Gaza in 2007, is classified as a terrorist group by the United States and the European Union.
His rejection of the truce proposal submitted by the mediators shows that the leader of Hamas in the Gaza Strip, Yahya Sinouar, “does not want a humanitarian agreement, nor the return of the hostages”, estimated the Israeli Mossad in a press release Sunday.
The attack by Hamas commandos infiltrated from Gaza into southern Israel resulted in the deaths of 1,170 people, the majority civilians, according to a report established by AFP based on official data. More than 250 people have been kidnapped and 129 remain detained in Gaza, including 34 who have died, according to Israeli officials.