Transformers – Rise of the Beasts | Back in time for robots




Après cinq films de Michael Bay, l’univers Transformers a été relancé en quelque sorte avec Bumblebee, qui faisait un saut arrière dans le temps. Sa suite, Transformers – Rise of the Beasts, se déroule en 1994. Discussion avec le réalisateur Steven Caple Jr., qui, comme son interlocuteur, conserve de beaux souvenirs de cette décennie.




Un nouveau chapitre


PHOTO JONATHAN WENK, FOURNIE PAR PARAMOUNT PICTURES

Le réalisateur de Transformers – Rise of the Beasts, Steven Caple Jr.

Rise of the Beasts est le septième film en prises de vues réelles en 16 ans de la franchise Transformers et le deuxième dont les évènements ont lieu avant les cinq premiers volets. Malgré certaines contraintes scénaristiques que cela impose, Steven Caple Jr. ne s’est pas senti trop limité artistiquement. « Je voulais offrir de nouvelles perspectives aux personnages et proposer des obstacles qu’ils n’ont jamais affrontés avant. Optimus Prime, par exemple, n’a pour but que de retourner sur Cybertron et de sauver son peuple. Il ne comprend pas les enjeux des humains et ne les affectionne pas comme nous sommes habitués à le voir. » En effet, depuis les premiers dessins animés, Optimus Prime représente la figure paternelle exemplaire. Dans ce film, le leader des Maximals, Optimus Primal, tient le rôle du « vieux sage », indique le cinéaste.

Entre G1 et Beast Wars


PHOTO FOURNIE PAR PARAMOUNT PICTURES

Optimus Primal (Ron Perlman)

Né en 1988, Steven Caple Jr. a grandi entre la première série animée The Transformers, désignée Génération 1 (G1), et Beast Wars, qui s’est déployée sur trois saisons, de 1996 à 1999. « J’ai vu le film de 1986 en premier, alors j’ai remonté le chemin ensuite. Je me souviens à quel point je trouvais l’histoire profonde et les personnages riches. Le film commence avec une planète qui en mange une autre et tous ces robots qui meurent. C’est plutôt triste, se rappelle-t-il. L’univers me semblait également énorme et peuplé de robots différents. C’est entre autres pour ça que nous avons Unicron et les Maximals dans notre film. » Ces derniers sont inspirés de la série Beast Wars, qui a marqué la fin de l’enfance du réalisateur. « Après la G1, Beast Wars m’a accompagné vers l’adolescence. J’ai eu la chance de voir les deux avant d’être trop vieux », remarque-t-il en riant.

Des humains héroïques


PHOTO JONATHAN WENK, FOURNIE PAR PARAMOUNT PICTURES

Anthony Ramos (Noah Diaz) et Dominique Fishback (Elena Wallace)

Une constante des séries animées – et de certains films – est le pétrin dans lequel les humains finissent par se trouver. Qu’ils soient les victimes directes des méchants robots ou des alliés qui doivent au bout du compte être secourus, les humains sont la plupart du temps dans les énormes pattes métalliques des Autobots. Steven Caple Jr. s’est assuré d’éviter le cliché. « Nous avons volontairement fait de nos humains des héros. Au début, on voit qu’Elena (Dominique Fishback) a atteint un plafond de verre à son travail et que Noah (Anthony Ramos) sent qu’il n’arrive pas à soutenir sa famille. À la fin, ils aident à sauver le monde et n’ont pas eu besoin qu’Optimus Prime les prenne dans ses bras et les dépose plus loin alors qu’il part au combat. Je voulais qu’ils travaillent ensemble. »

Tourné à Montréal


PHOTO FOURNIE PAR PARAMOUNT PICTURES

Arcee (Liza Koshy), Optimus Prime (Peter Cullen) et Bumblebee

Une grande part du tournage de Rise of the Beasts s’est tenue à Montréal. Comme c’est souvent le cas au cinéma, la métropole québécoise joue le rôle de New York. « Montréal nous a vraiment ouvert ses portes. Les techniciens et les plateaux étaient impeccables, souligne Steven Caple Jr. L’une des particularités de cette histoire est qu’elle se passe à une époque où les Transformers doivent rester cachés du monde. Alors, merci Montréal de nous avoir permis de tourner de nuit et dans des endroits où les Autobots pouvaient se transformer en robot de 25 ou 30 pi sans que les humains ne les voient. » Le premier ferraillement entre Autobots et Terrorcons a été filmé dans l’île Sainte-Hélène. « Notre Ellis Island était l’île où il y a le Six Flags [La Ronde] for this scene. In the evening, it’s rather deserted, which allowed us to stay in the shade. »

CREAM, Represent, Rebirth of Slick… And Hypnotize


PHOTO PROVIDED BY PARAMOUNT PICTURES

Unicron (Colman Domingo) and Scourge (Peter Dinklage)

As a fan of 1990s rap, we had to thank Steven Caple Jr. for his excellent soundtrack which, among other things, allows us to hear CREAMof Wu-Tang Clan, RepresentNas, and Rebirth of Slick, from Digable Planets, in theater speakers. “Usually before I start a project, I put together a playlist to guide my creation and send it to my team so they understand the vibe I’m looking for. Half of the songs were chosen before editing, says the one who also directed the underrated Creed II. When I told Nas that Represent would be in the film, he was enchanted and it contributed to him recording On My Soul with Tobe Nwigew for us. » We can also hear Hypnotizegreat success of The Notorious BIG, in Rise of the Beasts. When the director is told that the song was released in 1997 and that the events of his film take place in 1994, his response is quick. ” I know I know… Hypnotize was a temporary song that we had to replace. But during the test screenings, the audience nodded and it felt good. The studio decided to keep it. So, yes, we cheated, but I think we have the right, because it’s a classic. »

Transformers – Rise of the Beasts is currently showing.


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