Social networks have been on fire for some time on pictures and videos of Martha Stewart in which she plays the card of seduction. At 81, the American kitchen and decorator wants to prove that sexuality has no age.
Posted at 12:00 p.m.
“It’s as if she wanted to show at the end of her life that she is not just a domestic symbol, but also a sexual symbol,” says sexologist Jocelyne Robert.
In the summer of 2020, Martha Stewart first caught the eye with a selfie where she pouts as she lounges in her East Hampton pool. She then called this shot her first “thirst trap”, a social media post intended to attract attention or arouse interest, including sexual interest, in people who see it.
Since then, she has fed her social networks with photos of decor, desserts, recipes and beauty advice. But on September 8, Martha Stewart did it again in a video where she appears naked under an apron. While promoting a new flavor of coffee, she alludes to herself as a “natural beauty”.
Quelques jours plus tard, elle prend la pose avec un café et en étant vêtue d’une robe de chambre en soie blanche, plumes aux poignets.
« De se faire prendre en photos de façon plus suggestive et de le publier sur les réseaux sociaux, c’est dire ‟je fais ce que je veux avec mon corps” », illustre Mariane Gilbert, sexologue et présidente administrative de l’organisme Les 3 sex*, qui lutte pour les droits sexuels et la santé sexuelle.
« Il y a une reprise de pouvoir, de son corps, de ce qui vaut pour soi et pas à travers le regard des autres », explique-t-elle. En parcourant sa page Instagram, Mariane Gilbert a vu une « forme d’authenticité » dans ses clichés.
Elle a l’air d’être elle-même et elle a l’air d’avoir du fun.
Mariane Gilbert, sexologue et présidente administrative de l’organisme Les 3 sex*
Celle-ci célèbre ce nouveau tournant de la vedette américaine qui peut inspirer d’autres femmes d’âge mûr. « Ce n’est pas nécessaire de mettre les photos sur Instagram, mais on peut s’amuser avec ça. »
Jocelyne Robert abonde dans le même sens : Martha Stewart peut être un « beau modèle ». « Oui, à 81 ans, on peut rester belle et attirante, même si on n’est pas dans une perfection des corps », affirme la sexologue qui a publié les livres Vieillir avec panache et Les femmes vintage.
Martha Stewart, qui a déjà été mannequin lorsqu’elle était jeune, a peut-être quelques retouches, mais « peu importe, elle dégage une beauté qui se situe dans la vitalité », explique Jocelyne Robert.
« Tant qu’on est vivant, on a le droit à toutes les prérogatives de l’être, soit le désir, le goût de plaire, le goût que quelqu’un nous plaise », énumère-t-elle.
Mariane Gilbert évoque une hypothèse. « Ça peut choquer, pas juste parce que c’est une personne âgée, mais parce que c’est une femme. » Une femme du troisième âge qui devient « objet, mais aussi sujet de désir », précise-t-elle.
Une sexualité qui ne « s’arrête pas »
« Qu’elle joue avec les codes de la sexualité et de la séduction, ça ne devrait pas nous étonner, insiste Jocelyne Robert. La sexualité ne s’arrête pas à 50 ans. »
« Si c’est important pour la personne à 40-50 ans, ça peut continuer de le rester à 60-70-80 ans », ajoute Mariane Gilbert.
« Ça se transforme, mais ce n’est pas moins bien », dit Jocelyne Robert, qui se désole que des femmes y mettent une croix, car elles ne se sentent plus désirables. « Ce n’est pas une obligation, mais l’érotisme est un plus dans la vie. »
Mariane Gilbert voit d’un bon œil la représentation grandissante de la sexualité des femmes âgées dans la culture populaire. Elle cite comme exemple la série télévisée Grace et Frankie qui met en vedette Jane Fonda et Lily Tomlin dans le rôle de deux retraitées qui vivent pleinement leur sexualité.
« Je me rappelle une époque où les féministes envoyaient paître [Martha Stewart]because for us, she represented the model of the perfect housewife,” recalls Jocelyne Robert.
However, she believes that the image of Martha Stewart has changed. “Showing at 81 that you are also a sex symbol also means that she has always been a sexual being, but that she hid it under the decorative ribbons or the beautiful table”, underlines the sexologist.