La Presse at the 79th Venice Film Festival | Timothée Chalamet in a cannibal romance

five years later Call Me by Your NameTimothée Chalamet and Italian filmmaker Luca Guadagnino team up again in Bones and All, a singular film, whose story includes a completely different type of romance. It also evokes, in a spectacular way to say the least, the world in which we live.

Posted at 2:23 p.m.

Marc-Andre Lussier

Marc-Andre Lussier
The Press

A few decades ago, Catherine Deneuve and David Bowie embodied in The Hunger (The predators), by Tony Scott, contemporary vampires who occasionally needed to feed. We find a bit of the same kind of dynamic in Bones and Allwith the difference that the protagonists eat their neighbor rather than just drinking the blood of their victims…


PHOTO PROVIDED BY METRO-GOLDWYN-MAYER

Taylor Russell and Timothée Chalamet in Bones and All, a film by Luca Guadagnino




D’un point de départ aussi énorme, qui lui permet d’insérer des éléments un peu gore (mais pas trop) dans sa mise en scène, Luca Guadagnino tire un road movie campé dans le Midwest américain des années  1980, au cœur duquel figure une histoire d’amour exacerbée. Le vocable « romance cannibale », déjà affublé à ce drame (inspiré du livre de Camille DeAngelis), se révèle ainsi assez juste.

Il y a d’abord cette jeune femme, Maren (Taylor Russell), qui tentera de comprendre d’où viennent ces pulsions qui la tenaillent depuis l’enfance. Cette dernière est d’ailleurs vite repérée par un homme de même condition (Mark Rylance), attiré par une odeur que peuvent sentir celles et ceux, très rares, faisant partie de cette étrange communauté. Auprès de ce vétéran, Maren pourra apprendre les tenants et aboutissants de sa condition, qu’elle devra gérer toute sa vie.

Sur sa route, Maren croisera aussi Lee (Timothée Chalamet), un jeune homme qui, très rapidement, la « reconnaît ». Ces deux êtres, qui se sentent en marge de la société, se sont ainsi « trouvés ». Et feront un bon bout de chemin ensemble, dans une histoire où Luca Guadagnino ne craint pas le lyrisme non plus.

Une métaphore de notre époque

Au cours d’une conférence de presse tenue avant la projection officielle de ce long métrage en lice pour le Lion d’or, Timothée Chalamet a expliqué en quoi il voyait en ce long métrage une métaphore de notre époque, particulièrement après la pandémie des deux dernières années.

« Ces personnages ressentent un grand sentiment d’isolement, a-t-il fait remarquer. Les contacts sociaux nous aident à comprendre où nous sommes dans le monde et quand nous en sommes privés, on ne ressent plus de sentiment d’appartenance. Ce n’est pas que nous sommes des êtres foncièrement narcissiques en manque d’attention, mais on a quand même besoin de ces contacts avec les autres. Je crois avoir ressenti le sentiment d’isolement que ressent Lee [son personnage] at some point in history. »


PHOTO MARCO BERTORELLO, FRANCE-PRESSE AGENCY

Mark Rylance, Taylor Russell, Luca Guadagnino, Timothée Chalamet and Chloë Sevigny

Also wearing the hat of producer, the actor was involved in all the creative stages and worked closely with Luca Guadagnino, the one who, he said recently, “changed [sa] life “.

Bones and All Being also a film that talks about youth, particularly those who live in marginality and idleness, Timothée Chalamet also evoked the toxic climate in which contemporary society evolves.

“To be young today is to be intensely judged all the time,” he argued. It was a relief to play characters struggling with an inner dilemma, in a time when there was no way to go to Reddit, Twitter, Instagram or TikTok seeking validation. I’m not passing judgment on that – if you find yourself a community there, so much the better – but life is difficult today. I believe that a social collapse is in the air – it looks like that – and I hope, without any pretension, that we can recognize the relevance of these films. I believe the role of an artist is to shed light on what is happening. »

Bones and All hits theaters November 23 in Quebec.


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