Posted yesterday at 7:00 a.m.
Is there a particular motivation that prompted you to write the adaptation and to direct this film?
First I must say that my maternal grandmother, with whom I lived in childhood, was a fairly well-known pre-war actress in the theater [Marie Simonet]. She notably played in the south of France with Marcel Pagnol himself and all his band. Pagnol’s universe is therefore intimately linked to my own childhood memories, especially since my grandmother told me lots of anecdotes. Assoon as The schpuuntz, The Well Digger’s Daughter, The baker’s wife or one of the films of the trilogy of marius was on TV, you had to watch. However, I discovered The time of secrets later. Since Pagnol told there the first time he fell in love, the adults around me must have considered that I was too young to read this story!
Est-ce à dire que vous avez lancé ce projet ?
Non, j’ai été approché par des producteurs qui m’ont demandé si j’aimais Marcel Pagnol. Je leur ai répondu que je n’en savais rien, étant donné qu’il est dans ma vie depuis que je suis né. C’est comme si on me demandait si j’aime respirer. Je leur ai dit que, connaissant l’œuvre entière, il y aurait forcément des choses qui proviendraient d’autres récits dans l’adaptation du Temps des secrets, car le livre est, en fait, une suite de petites chroniques et ne comporte pas vraiment d’intrigue. Et même si certains dialogues dans le film ne viennent pas de Pagnol, j’ai tenu à ce qu’on reconnaisse sa musique. Je sais d’instinct si ça fonctionne ou pas.
L’œuvre de Marcel Pagnol est-elle toujours pertinente en 2022 ?
Pagnol est intemporel. Même si le monde bouge, il y a des choses qui ne changent pas. Si vous sortez des centres urbains, vous allez vous rendre compte que le mode de vie auquel Pagnol fait écho est toujours bien présent. Et puis, peut-être est-ce à cause du confinement, je sens que les gens ont besoin de reprendre contact avec eux-mêmes et avec la nature. Quel que soit notre niveau social, notre âge ou notre culture, nous avons tous en commun nos blessures d’enfance. Elles sont les mêmes partout. Pagnol a réussi à trouver comment traduire l’universalité du monde de l’enfance.
Même si vos deux œuvres précédentes, L’outsider et Envole-moi, étaient plus contemporaines, vous avez établi votre réputation grâce à des longs métrages comme Les choristes, Faubourg 36 et La nouvelle guerre des boutons. Avez-vous un penchant particulier pour les films d’époque ?
Je ne suis pas nostalgique du passé, mais nostalgique de mon enfance, ça, oui. Je dois avouer que le cinéma a toujours été lié à cette période de ma vie. Il y avait ma grand-mère, mon oncle aussi [Jacques Perrin], and I was immersed in this universe where I realized, thanks to the photos that lined the walls at my grandmother’s, that it was a world where you could dress up and do anything. It was the dream, the total change of scenery. My period films weren’t made to say it was much better before, but they stem from a nostalgia for my own past.
What do you want by offering the public a film like The time of secrets ?
My ambition is to simply tell a great story and to make the spectators have a good time as a family. This film may also contribute to making the work of Marcel Pagnol known to new generations. I believe that I will enjoy seeing the Pagnol family in The time of love. May be…
The time of secrets is on display