Adrien Brody’s heartfelt Oscar speech highlighted the fleeting nature of an artist’s life. After winning his second Oscar for *The Brutalist*, he reflected on the fragility of an acting career, emphasizing how quickly success can vanish. Brody, who portrayed a Holocaust survivor in the film, drew parallels between his character’s struggles and his family’s history. He expressed gratitude to his loved ones and peers, and concluded the evening with a memorable photo alongside fellow nominees, celebrating the spirit of the ceremony.
Adrien Brody’s Oscar Speech: A Reflection on Art and Resilience
Depuis des mois, cette statuette semblait l’appeler. La prestation d’Adrien Brody dans *The Brutalist* est au cœur des discussions depuis la présentation de cette immense fresque de Brady Corbet à Venise, récompensée par le Lion d’Argent pour la Meilleure Direction. Depuis le début de la saison des récompenses en janvier, cet acteur américain de 51 ans a tout remporté, sauf le SAG Award, décerné par ses pairs à Timothée Chalamet. Pourtant, ce dimanche 2 mars, c’est bien lui que Cillian Murphy, lauréat de l’Oscar l’année précédente pour *Oppenheimer*, a appelé sur scène pour prendre sa suite.
Un Discours Touchant sur la Fragilité de la Vie d’Artiste
Il avait 45 secondes, mais son discours a duré 6 minutes. Un signe qu’Adrien Brody n’était pas tout à fait préparé, il a monté sur scène avec un chewing-gum à la bouche. Sans hésitation, il s’est retourné pour le lancer à sa partenaire Georgina Chapman, qui le suivait en courant. “Ils ont déjà commencé le compte à rebours, d’accord…” a-t-il déclaré au micro, une fois l’Oscar en main.
Ce deuxième Oscar de sa carrière le place dans un cercle très fermé, aux côtés de légendes comme Dustin Hoffman, Tom Hanks et Marlon Brando. En remerciant, il a souligné le bonheur éphémère de la vie d’artiste, lui qui, 22 ans plus tôt, à 29 ans et 11 mois, était devenu le plus jeune lauréat dans cette catégorie pour *The Pianist* de Roman Polanski.
Dans *The Brutalist*, Adrien Brody incarne un architecte hongrois brillant de foi juive qui s’installe aux États-Unis après avoir survécu à l’Holocauste, tentant de reconstruire ce qui peut l’être chez lui. Un personnage dont le parcours chaotique rappelle celui de sa propre famille, contrainte de fuir la Hongrie pendant la guerre de 1956.
Il a exprimé à quel point recevoir une reconnaissance pour son travail était gratifiant, affirmant avoir consacré sa vie à atteindre ce moment précis. “En tant qu’acteur, tout peut disparaître”, a-t-il déclaré. Son discours aux Oscars reflète cette réalité. “Être acteur est une profession fragile. Cela peut sembler glamour, et parfois ça l’est. Mais la seule chose que j’ai gagnée de ce privilège est la perspective. Peu importe où vous en êtes dans votre carrière, tout peut s’évanouir.” Il a vu cette soirée comme “une chance de recommencer”, une occasion de prouver au cours des 20 prochaines années qu’il mérite des rôles importants.
Adrien Brody a également remercié sa partenaire, ses enfants, ses parents, son réalisateur Brady Corbet, et ses co-stars Guy Pearce et Felicity Jones, ainsi que ses concurrents, Timothée Chalamet, Sebastian Stan, Colman Domingo et Ralph Fiennes. Les cinq ont conclu la soirée par une photo ensemble, un moment mémorable de cette 97e cérémonie des Oscars marquée par la bienveillance.