Budget Discussions Ongoing Without Socialist Party Participation – January 28, 2025, Boursorama

Political discussions regarding the 2025 state budget are ongoing, but the Socialist Party has canceled a meeting with the government, complicating potential compromises ahead of a critical conciliation. Despite efforts to create a budget acceptable to both left and right opposition, the government acknowledges the current proposal is insufficient. Concessions have been made to gain support, yet concerns remain about austerity measures as the government prepares for a crucial joint committee session.

Les discussions politiques autour du budget de l’État pour 2025 se poursuivent ce mardi, mais le Parti Socialiste a annulé une réunion avec le gouvernement, compliquant ainsi la possibilité d’un compromis à deux jours d’une conciliation cruciale entre députés et sénateurs.

Jusqu’à la dernière minute, M. Lombard et sa collègue aux Comptes publics, Amélie de Montchalin, s’efforcent de construire le budget « compromis » souhaité par le Premier ministre François Bayrou, afin d’éviter le même sort que son prédécesseur, censuré le 4 décembre dernier.

L’objectif est de fournir des garanties suffisantes aux partis d’opposition de gauche comme de droite tout en respectant le terrain d’entente, en l’absence d’une majorité à l’Assemblée nationale. Le gouvernement lui-même admet que le texte budgétaire voté jeudi par le Sénat est insuffisamment accommodant, même s’il répond à la condition de réduction du déficit public.

Cependant, cette tâche se révèle être un parcours du combattant pour le gouvernement. Suite aux commentaires du Premier ministre sur la « submersion migratoire », le Parti Socialiste a indiqué avoir annulé une réunion prévue mardi avec le gouvernement pour tenter de trouver un accord avant la commission mixte paritaire (CMP), un organe composé de sept députés et sept sénateurs qui cherchera un texte de compromis jeudi.

François Bayrou a maintenu à l’Assemblée son idée de « submersion migratoire » à Mayotte et dans plusieurs autres départements français, des propos qui ont choqué la gauche lors des négociations en cours entre le gouvernement et les socialistes concernant une non-censure.

« Ce qui s’est passé cet après-midi ne laisse rien présager de bon pour un accord de non-censure », a déclaré le député socialiste Laurent Baumel à la presse.

– Concessions –

Dans la matinée, le ministre de l’Économie, Eric Lombard, a rencontré à Bercy les communistes ainsi que le président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, l’Insoumis Eric Coquerel.

Pour garantir le soutien des partis, François Bayrou a confirmé lundi plusieurs concessions, particulièrement auprès des socialistes dont le soutien est vital pour la survie du gouvernement, et qui estiment que la situation reste insatisfaisante après une nouvelle consultation le week-end dernier.

Il a rappelé l’abandon, demandé par le PS, de la suppression de 4 000 postes d’enseignants et, pour rassurer la droite et le centre, l’absence d’une nouvelle taxe sur les ménages. Cependant, les très hauts revenus et les grandes entreprises seront appelés à contribuer.

Le chef du gouvernement a également écarté la proposition de sept heures de travail non rémunéré avancée par le Sénat dans le cadre du budget de la Sécurité sociale, un autre irritant pour les socialistes et certains macronistes.

Ces concessions interviennent alors que les débats ont repris lundi en commission à l’Assemblée sur les comptes de la Sécurité sociale (PLFSS). Et surtout avant une réunion cruciale de plusieurs heures jeudi de la CMP.

« Le moment est sérieux car nous avons un rendez-vous démocratique qui peut ou non nous fournir un budget », a déclaré Eric Lombard mardi devant les membres de l’Association des journalistes économiques et financiers (Ajef).

– ‘Ajustements possibles’ –

Lors de cette CMP, « il pourrait y avoir des ajustements » concernant les coupes budgétaires et les recettes, a indiqué Eric Lombard, en soulignant que sa « responsabilité » était de garantir que le texte commun aboutisse à un déficit public de 5,4 % du PIB comme prévu par le gouvernement.

Les conclusions éventuelles de la CMP seront examinées lundi à l’Assemblée nationale, selon une source parlementaire, avant le début de l’examen du PLFSS.

François Bayrou pourrait à cette occasion déclencher pour la première fois l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le texte sans vote, s’exposant ainsi à une nouvelle motion de censure de la part des Insoumis.

Le Sénat pourrait voter définitivement le budget de l’État le 7 février.

Lors d’une conférence de presse, le président de la Commission des Finances, Eric Coquerel, a exprimé ses craintes que le budget puisse émerger encore « plus axé sur l’austérité ».

« Je ne pense pas que le repas soit plus digeste aujourd’hui qu’il ne l’était le 4 décembre avec Barnier », a ajouté le député communiste Nicolas Sansu.

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