Drug use | Benoît-Labre centre must close immediately, says Poilievre

Pierre Poilievre réclame la fermeture rapide de la Maison Benoît-Labre, ce centre de jour pour sans-abri, doublé d’un site de consommation supervisée de drogues dures, qui suscite la controverse depuis son ouverture dans le Sud-Ouest.


« Justin Trudeau doit immédiatement fermer ce site d’injection de drogues dures pour protéger nos familles », a martelé M. Poilievre lors d’une conférence tenue à deux pas des lieux, dans le parc Victor-Rousselot, vendredi matin. Il s’agissait de sa deuxième sortie en deux jours dans la métropole, après son passage à l’Assemblée des Premières Nations jeudi.

En faisant entre autres référence à un récent reportage de La Presse, le chef conservateur a du même coup dénoncé que « les parents ont sonné l’alarme au sujet de ce dangereux désastre affirmant que leurs enfants ont peur d’aller à l’école, qu’ils ont été témoins d’acte indécents sur le trottoir et se sont fait crier dessus ».

Dès l’annonce son ouverture, l’an dernier, le centre Benoît-Labre avait suscité de fortes inquiétudes dans la communauté. Bon nombre de parents avaient en effet confié avoir essayé de lever le drapeau rouge pendant des mois, sans succès, auprès de la Ville.

L’école Victor-Rousselot, qui est située à proximité, a d’ailleurs dénombré 28  « évènements perturbateurs » pendant les quatre premières semaines d’activité de l’établissement. Ce dernier comprend également 36 logements sociaux pour ex-itinérants.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Dès l’annonce son ouverture près d’une école, l’an dernier, le centre Benoît-Labre avait suscité des inquiétudes.

Valérie Plante à nouveau écorchée

M. Poilievre déplore aujourd’hui « qu’un afflux de clients de la drogue a été attiré dans le quartier depuis l’ouverture du site ». « Les sans-abri, la criminalité, le chaos et la toxicomanie sont devenus monnaie courante ici », a-t-il persisté.

L’homme de 45 ans s’en est de nouveau pris à la mairesse Valérie Plante, qu’il qualifie de « radicale » et qui a, selon lui, « insisté sur le fait que les Montréalais doivent apprendre à vivre avec [les personnes consommant des drogues]which is ridiculous.”

At the end of May, Mme Plante had said he wanted “small, medium and large people to move around the city freely and feel safe.”

“I think it clearly demonstrates the real issues of cohabitation. Montrealers must feel safe. There is no question of the City of Montreal becoming an open-air hospital, an open-air injection centre or an open-air apartment. We need solutions, we need housing,” she argued.

As he did last June, in a letter he first sent to federal Health Minister Mark Holland, Mr. Poilievre reiterated Friday that the Trudeau government could use section 56.1 of the Controlled Drugs and Substances Act to “reject” and “refuse” the presence of the Benoît-Labre center.

If elected, the Conservative pledged to end any such establishments located “near schools, near children’s parks and anywhere else they are dangerous.” “Right now, wherever they are, these places have made things worse.”

“The alternative we are proposing is treatment to end addictions. The only solution is to stop using hard drugs,” concluded Mr. Poilievre, again accusing the federal Liberals and the Bloc of wanting to “continue addictions to hard drugs.”

NATO Defense

No commitment on 2%

Mr. Poilievre did not formally commit on Friday to maintaining Canada’s new commitment to reach the target of 2% of its GDP allocated to NATO defence by 2032. “I’m going to have to look at the budget before making promises. I’m going to have to do real calculations,” he said, denouncing the current waste of Justin Trudeau’s government “with the mismanagement of equipment purchases and woke projects that have nothing to do with the military.” “I’m going to find savings that we can put on the first link of our military. We’re going to rebuild the military,” responded the Conservative, who accuses the prime minister of wanting to save face.


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