En toute hâte: les ventes de maisons en Colombie-Britannique pourraient chuter de 25% après le resserrement des taux de la Banque du Canada, selon une étude

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Il y a eu beaucoup de spéculations sur les effets que la hausse des taux d’intérêt pourrait avoir sur le marché canadien de l’habitation en pleine effervescence.

Maintenant, une nouvelle étude de la British Columbia Real Estate Association tente de donner des chiffres sur l’avenir.

Les ventes de maisons devraient chuter et la croissance des prix des maisons ralentir, selon le rapport par l’économiste en chef Brendon Ogmundson.

« Dans le passé, le resserrement de la Banque du Canada a généralement entraîné une chute des ventes de maisons et un aplatissement des prix des maisons, il ne serait donc pas surprenant de voir la même chose se produire lors de la prochaine série de resserrements », a-t-il déclaré.

Son étude examine quatre scénarios allant du retour du taux à un jour de la Banque à un niveau pré-pandémique de 1,75 % à un taux supérieur à 3 %.

Dans le premier scénario, on pourrait s’attendre à une baisse des ventes de 25 % au bout de deux ans.

« Si la Banque augmente son taux directeur de manière plus agressive en réponse à une surchauffe de l’économie, nos modèles montrent que les ventes de maisons diminueraient de manière plus significative », indique l’étude.

Une chose qui rend ces prédictions plus difficiles cette fois-ci, c’est que le marché du logement en Colombie-Britannique a actuellement un nombre record d’inscriptions actives.

«Avec des marchés si déséquilibrés, nous nous attendons à ce que la croissance des prix des maisons ralentisse, mais dans quelle mesure dépend de la destination finale des taux pour la Banque du Canada et des taux hypothécaires canadiens», a déclaré Ogmundson.

La Banque du Canada pourrait commencer ce resserrement dès la semaine prochaine, selon un nombre croissant d’économistes.

Valeurs Mobilières TD et la Banque Laurentienne ont fait l’appel du 26 janvier lundi, tandis que la Banque Scotia affirme que la banque centrale « ne peut pas se permettre » d’attendre plus longtemps, rapporte Bloomberg.

La Banque de Montréal a avancé son appel à mars d’avril.

Les marchés tablent sur une probabilité de 75% d’une hausse le 26 janvier, les traders pariant sur jusqu’à six hausses de taux au cours de l’année prochaine.

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