En toute hâte : la réalité des taux d’intérêt plus élevés est presque là — et les Canadiens s’inquiètent

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La réalité des taux d’intérêt plus élevés est presque là.

La Banque du Canada se réunit la semaine prochaine, et le marché est presque certain qu’une hausse est dans les cartes.

Et maintenant, après presque deux ans de taux planchers, cette réalité s’enfonce pour un nombre croissant de Canadiens, selon un nouveau sondage.

Plus de la moitié des personnes (55%) interrogées dans le sondage réalisé pour le cabinet d’experts-comptables en insolvabilité MNP Ltd. s’inquiètent de l’impact de la hausse des taux d’intérêt sur leurs finances, une augmentation de trois points de pourcentage par rapport à septembre.

Ceux qui doivent renouveler leur hypothèque l’année prochaine sont particulièrement inquiets, 61 % d’entre eux déclarant que si leurs coûts d’emprunt augmentent beaucoup plus, ils craignent d’avoir des difficultés financières.

Trente-cinq pour cent des personnes interrogées conviennent que la hausse des taux pourrait les pousser vers la faillite.

« Alors que nous approchons de ce qui sera probablement la première de plusieurs augmentations de taux d’intérêt au cours de l’année à venir, de plus en plus de Canadiens s’inquiètent de la façon dont ils s’en sortiraient », a déclaré Grant Bazian, président de MNP LTD. « Les coûts supplémentaires du service de la dette surviennent à un moment où de nombreux Canadiens trouvent déjà moins abordable de nourrir leur famille ou de payer des choses comme le logement.

Près de la moitié des Canadiens disent qu’ils commencent déjà à ressentir les effets des taux plus élevés.

Depuis septembre, le taux hypothécaire fixe moyen sur cinq ans est passé de 1,94 % à 2,79 %, selon Capital Economics.

Robert McLister de RateSpy.com a déclaré que les coûts d’emprunt fixes continueront d’augmenter.

« Nous manquons rapidement de prêteurs qui offrent des taux fixes sur 5 ans avec une poignée à deux », a écrit McLister dans Tendances hypothécaires au Canada plus tôt ce mois-ci. «Il ne reste qu’un seul prêteur du canal de courtage national à 2,99% pour un fixe standard non assuré de 5 ans, selon Lender Spotlight. Il y a à peine 12 mois, nous enregistrions des niveaux records de 1,84 % en payant une rémunération complète. »

Alors jusqu’où iront-ils ?

Les analystes de Bank of America s’attendent à ce que la Banque du Canada relève son taux directeur de 25 points de base le 2 mars, mais « il y a un risque élevé qu’elle augmente de 50 points de base ».

L’analyste de BofA, Carlos Capistran, a déclaré qu’ils s’en tenaient à un scénario de base d’un quart de point malgré une inflation élevée en raison du coup porté à l’économie lors de l’épidémie d’Omicron et parce qu’ils s’attendent à « de nombreuses » hausses de la banque centrale du Canada.

BofA a augmenté ses prévisions à six hausses cette année – à toutes les réunions restantes sauf en décembre – et à quatre hausses en 2023 pour atteindre 2,75 %.

D’autres voient quelque chose d’un peu moins agressif. Capital Economics prévoit que les taux d’intérêt plafonneront au Canada à 2,2 %.

« Les titulaires de prêts hypothécaires à taux variable seront les plus touchés. Surtout si l’on parle d’une série d’augmentations de taux en 2022 », a déclaré Bazian de MNP. « Les ménages devront peut-être réajuster leur budget pour tenir compte de centaines ou de milliers de dollars de plus par an en frais hypothécaires. »

Ce qui rend ces hausses encore plus intimidantes pour les Canadiens, c’est que les finances des ménages ont déjà été mises à rude épreuve par l’impact de la COVID et la hausse du coût de la vie, a déclaré MNP.

« Les ménages canadiens aux prises avec des dettes ne sont pas les seuls à s’inquiéter de l’impact des hausses de taux d’intérêt. La hausse du coût de la vie rend probablement même ceux qui sont plus sûrs de leur situation financière mal à l’aise face à l’impact des hausses de taux. dit Bazian.

Le sondage a également révélé que les Canadiens trouvent la vie quotidienne moins abordable. Quarante-sept pour cent ont dit cela au sujet de l’alimentation de leur famille, 40 % au sujet des vêtements et autres nécessités ménagères, 36 % au sujet du transport et 35 % au sujet du logement.

Dans un sondage Angus Reid ce matin, 46 % des Canadiens disent qu’ils se tournent vers des marques moins chères pour économiser sur les coûts alimentaires, un tiers (35 %) réduisent leur consommation de viande et un sur cinq (21 %) achète moins de fruits et légumes frais.

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