Emprisonnement à vie pour possession d’un drone : le CIFR dénonce l’emprisonnement du réalisateur de documentaires birman Shin Daewe Le plus populaire doit lire Abonnez-vous aux newsletters variées Plus de nos marques

Shin Daewe

La Coalition internationale pour les cinéastes en danger, basée en Europe, a demandé la libération immédiate du documentariste birman Shin Daewe.

L’une des principales cinéastes du Myanmar, Shin Daewe (« Une vie sans titre », « Take Me Home », « A Bright Future ») a été arrêtée à Yangon en octobre après être allée récupérer un drone.

Après trois mois de détention provisoire, elle a été jugée par un tribunal militaire, à l’intérieur de la prison d’Insein et sans représentation légale. Elle a été condamnée à la prison à vie pour violation de la loi antiterroriste du Myanmar en possession d’un drone.

Le Myanmar est dirigé par une junte militaire qui a pris le contrôle en février 2021 d’un gouvernement civil qu’elle soutenait auparavant. Depuis, l’armée est impliquée dans une guerre civile contre les milices régionales, laissant l’économie largement détruite et les libertés civiles en lambeaux. La junte a également emprisonné d’autres cinéastes, dont Ma Aeint et Maung Thein Dan, ainsi que des journalistes et des photographes.

Se décrivant comme « profondément inquiet pour sa santé et son bien-être », l’ICFR a déclaré qu’il « se tient aux côtés de Shin Daewe et de tous ceux au Myanmar qui défendent leurs droits humains fondamentaux et la liberté d’expression et appellent les autorités du Myanmar à immédiatement et libérer sans condition Shin Daewe.

Sa famille a déclaré : « Notre famille souhaite simplement la voir reprendre son travail comme d’habitude. Nous attendons avec impatience le jour où notre sœur rentrera à la maison.

« La condamnation de Shin Daewe, accompagnée de lourdes peines, est le dernier exemple en date de la persécution incessante de toute dissidence par la junte du Myanmar », a déclaré Mike Downey, président de l’Académie du cinéma européen et membre fondateur du conseil d’administration de l’ICFR. des procès et des condamnations cruelles et répressives qui font partie d’un effort plus large visant à semer la peur chez les critiques de la junte, à supprimer la couverture indépendante et à nier la réalité des violations graves et continues des droits de l’homme par l’armée. La liberté d’expression, la liberté d’expression et la liberté des médias sont visiblement absentes au Myanmar à l’heure actuelle, et le CIFR fera tout ce qu’il peut pour aider à libérer Shin Daewe de cette peine disproportionnée.

Source-111