vendredi, décembre 20, 2024

Emilios Avraam aborde son premier long métrage sur la quarantaine, « Smaragda – J’ai la peau dure et je ne peux pas sauter », en première mondiale à Tallinn.

« Smaragda – J’ai la peau dure et je ne peux pas sauter », premier long métrage d’Emilios Avraam, fait ses débuts au Festival de Tallinn. Ce film explore la quête d’identité d’une jeune femme à Chypre, confrontée à des défis personnels et professionnels. Produit avec le soutien du ministère de la Culture chypriote, il s’inspire de vécus réels et illustre la beauté des luttes individuelles. Avraam, après sept ans de travail, exprime son désir de continuer à raconter des histoires authentiques.

Première mondiale de « Smaragda » au Festival de Tallinn

Le film « Smaragda – J’ai la peau dure et je ne peux pas sauter », le premier long métrage d’Emilios Avraam, fait ses débuts en compétition au Festival du film Tallinn Dark Nights. Cette œuvre captivante, qui aborde le thème de la transition vers l’âge adulte à Chypre, promet d’éblouir le public avec son récit poignant.

Une histoire de découverte de soi

Le film suit le parcours de son héroïne, Smaragda, qui se débat avec des sensibilités environnementales, des relations compliquées et un emploi stagnant en tant qu’animatrice de télévision. Frustrée par sa situation, elle décide de devenir animatrice pour enfants dans une station balnéaire tout en adoptant les réseaux sociaux, ce qui lui apporte à la fois célébrité et critiques. Plutôt que de se laisser abattre, elle part à la recherche de son identité véritable.

Produit par Bark Like A Cat Films, « Smaragda » bénéficie du soutien du ministère adjoint de la Culture de Chypre et de Creative Europe MEDIA. Le projet a été enrichi par les programmes de développement de scénarios First Films First et Torino Film Lab Extended, tout en étant présenté lors de divers forums de coproduction, renforçant ainsi sa visibilité dans l’industrie cinématographique.

Avant cette première très attendue, Avraam a partagé ses réflexions sur le film, expliquant que l’histoire de Smaragda ne se limite pas à une crise de la quarantaine, mais s’inscrit plutôt dans un processus d’évolution personnelle. Le film est inspiré par des expériences réelles, illustrant comment la vie peut être enrichissante même dans la solitude. Loin d’être une exploration de la désespérance, c’est un hommage à la beauté qui peut émerger des luttes personnelles.

La vision d’Avraam se concentre sur la manière dont nos sentiments d’appartenance et de but se déplacent vers des espaces moins conventionnels, en réponse à un monde en constante évolution. Avec une approche visuelle soigneusement conçue, il a collaboré avec une équipe créative pour créer une atmosphère où l’humeur du film se marie harmonieusement avec son message, invitant le public à découvrir des dynamiques inattendues.

Après avoir travaillé sur ce projet pendant sept ans, Avraam partage ses expériences de doute et d’incertitude, mais également son enthousiasme à avoir finalement réalisé son premier long métrage. Ce chemin, bien qu’ardent, lui a permis d’exprimer une voix authentique et personnelle. Alors qu’il se tourne vers l’avenir, il est impatient de raconter d’autres histoires qui lui tiennent à cœur.

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