Elon Musk a récemment suggéré sur la plateforme X que les États-Unis devraient envisager de quitter l’OTAN, soutenant une critique déjà émise par Donald Trump. Cette position s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes liées à la guerre en Ukraine et à la défense européenne. Musk a partagé des appels à quitter l’OTAN, affirmant que l’Amérique ne devrait pas financer la défense de l’Europe. Les réactions varient, mais la question d’un éventuel retrait reste complexe, nécessitant l’accord du Sénat.
Le milliardaire Elon Musk, un proche conseiller de l’ancien président Donald Trump, a récemment exprimé son opinion sur la sortie des États-Unis de l’OTAN. Dans un post sur sa plateforme de médias sociaux X, il a déclaré que les États-Unis « devraient vraiment » envisager de quitter cette alliance.
Importance de cette déclaration
Sous l’administration Trump, une critique répétée de l’OTAN a émergé, le président remettant souvent en question son efficacité. Il a incité ses alliés européens à augmenter leurs dépenses de défense. Trump a même suggéré que les États-Unis pourraient ne pas honorer leur engagement de défense mutuelle si un pays attaqué ne contribue pas adéquatement aux dépenses militaires.
Musk, qui a joué un rôle influent dans l’administration Trump, a notamment dirigé des efforts de réduction des effectifs fédéraux. Son soutien à l’idée de retirer les États-Unis de l’OTAN s’inscrit dans une période de changement majeur dans la politique étrangère américaine, marquée par des tensions croissantes avec l’Ukraine à cause de la guerre en cours avec la Russie.
Ce qu’il faut savoir sur l’OTAN
Ce dimanche, Musk a renforcé les appels à la sortie des États-Unis de l’OTAN. Le sénateur Mike Lee, un républicain de l’Utah, a récemment affirmé sur X que les États-Unis devaient « Quitter l’OTAN *maintenant* ! » Un message que Musk a partagé, en ajoutant : « Nous devrions vraiment. Cela n’a pas de sens pour l’Amérique de financer la défense de l’Europe. »
Trump a également critiqué les pays européens pour leurs contributions insuffisantes au budget de défense de l’alliance. Peu après son entrée en fonction, il avait exprimé des doutes sur la nécessité pour les États-Unis de dépenser pour l’OTAN, en déclarant que les pays membres ne protégeaient pas les États-Unis en retour.
L’OTAN, qui compte 32 membres dont 29 pays européens, le Canada et la Turquie, a été fondée en 1949. Elle n’a invoqué l’Article 5, qui stipule la défense collective, qu’une seule fois, après les attaques du 11 septembre 2001.
Trump a intensifié ses critiques, ciblant en particulier ceux qui ne respectent pas le seuil de dépenses de 2 % de leur PIB pour la défense. Il a même évoqué la possibilité de faire passer ce seuil à 5 %, ce qui nécessiterait une augmentation significative des dépenses militaires, y compris pour les États-Unis.
Récemment, lors d’une question posée par un journaliste de Fox News, Trump a affirmé : « Si vous ne payez pas, nous ne défendrons pas. »
Réactions et perspectives
Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a tenté de rassurer lors d’une conférence de presse, affirmant que la relation transatlantique demeurait essentielle pour l’alliance. Il a souligné que l’engagement des États-Unis envers l’OTAN devait être accompagné d’un effort accru de la part des pays européens.
Des figures politiques, comme la représentante Anna Paulina Luna de Floride, ont également exprimé leurs souhaits que les États-Unis quittent l’OTAN. Cependant, il demeure incertain si un changement de statut de membre se produira.
En vertu de la Loi d’autorisation de la défense nationale, le président ne peut pas modifier le statut de l’OTAN sans l’avis et le consentement du Sénat, ce qui nécessite l’accord des deux tiers des sénateurs présents.
Mise à jour 3/9/25, 17h ET : Cet article a été mis à jour avec le commentaire du Département d’État.