dimanche, décembre 29, 2024

Elon Musk poursuit pour son droit de tweeter

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photo: Patrick Pleul (Getty Images)

Si vous aviez une valeur nette de 300 milliards de dollars, que feriez-vous en ce moment ?

Les possibilités d’utilisation de votre temps deviennent infinies lorsque vous parvenez à accumuler et à thésauriser une certaine richesse en payant à vos ouvriers une partie de la salaires les plus bas de l’industrie automobile, antisyndicalet être né dans l’argent via votre famille mine d’émeraude de l’époque de l’apartheid en Afrique du sud. Mais pour Elon Musk, le quinquagénaire « technologie » de Tesla et père de sept enfants, son passe-temps de choix est shitposting sur Twitter– et depuis mardi, il demande à un juge fédéral l’autorisation de tweeter encore plus.

Selon le Gardienles avocats de Musk sont demander qu’un juge mette fin à son accord de 2018, également appelé décret de consentement, avec la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis. L’accord a exigé que certains de ses tweets, qui pourraient contenir « des communications écrites sur du matériel d’information à son entreprise ou à ses actionnaires », soient vérifiés par un avocat.

Musk, qui est actuellement sous enquête pour délit d’initié avec son frère, a également demandé au juge de bloquer une assignation à comparaître de la SEC pour enregistrer l’approbation légale de ses tweets de novembre demandant à ses abonnés s’il devait vendre des actions Tesla. Le frère de Musk a notamment vendu ses actions Tesla la veille du lancement du sondage Twitter. Apparemment à la suite du sondage, par lequel une majorité d’électeurs lui ont dit de vendre, Musk a depuis vendu 16,4 milliards de dollars d’actions.

Dans la demande de Musk au juge, la juge de district américaine Alison Nathan à Manhattan, les avocats de Musk ont ​​qualifié l’accord avec la SEC de « harcèlement », de « mauvaise foi » et d’une violation débilitante de son droit à la liberté d’expression. Mais les experts juridiques ont exprimé des doutes quant à la viabilité de la requête de Musk, puisque la SEC a le pouvoir d’appliquer les décrets de consentement même lorsque les personnes tenues responsables par l’accord ne souhaitent plus l’être. Un professeur de droit de Georgetown a qualifié les arguments de Musk d' »exercice de sottises juridiques ».

L’histoire d’origine de l’accord de Musk en 2018 avec la SEC ressemble à ceci : en août 2018, lorsque le PDG milliardaire tournait la merde sur Twitter, comme on le fait, il menti qu’il avait « un financement garanti » pour privatiser Tesla à 420 $ (hilarant !) par action. Il s’avère qu’il n’avait pas assez de financement en fait sécurisé pour le faire, incitant la SEC à conclure un accord avec Musk qui l’obligeait à payer 20 millions de dollars d’amendes civiles et autorisé avocats pour examiner désormais certains des tweets qui pourraient affecter le cours de l’action de Tesla. Vous remarquerez que certaines personnes ont sans ironie qualifié cet homme particulier de « génie ».

Maintenant, je ne me sens pas particulièrement protecteur des actionnaires de Tesla, et quant à la protection du marché boursier contre la clownerie des médias sociaux, j’ai en fait assez apprécié les années 2021 Pression courte GameStop. Je suis aussi un partisan enthousiaste du shitposting. Mais je suis, cependant, un partisan encore plus enthousiaste de tout ce qui peut amener Musk à fermer sa gueule.

Au cours des derniers mois seulement, Musk a utilisé la plate-forme de médias sociaux pour présenter Université TITSPublier Mèmes hitlérienspropagation dangereuse désinformation covid à ses près de 80 millions de followers et harceler les sénateurs américains pour avoir tenté de lui faire payer des impôts. Cet utilisateur très actif des médias sociaux est notamment le même homme qui mentionné peu de temps après la naissance de son petit garçon que « pour le moment, je ne peux pas faire grand-chose » pour prendre soin de lui.

Tout cela pour dire que Musk est assez insupportable comme sur le site maudit qu’est Twitter.com. Je ne veux vraiment pas vivre dans une version de la réalité qui lui permettrait d’être encore plus déséquilibré qu’il ne l’est déjà.

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