Certains jeux vous surprennent avec un principe novateur qui se prête parfaitement à l’interactivité, tandis que d’autres prennent une idée éprouvée et l’affine. Squirrel With a Gun ne correspond à aucun des deux STYLE, étant plutôt un mème farfelu dans l’âme mais qui se traduit par un jeu étonnamment agréable. Il n’atteint peut-être pas les sommets d’Untitled Goose Game, mais c’est bien plus que le gag de cinq minutes auquel je m’attendais initialement. Apparaissant comme une fusion de Postal 2 et Goat Simulator, le résultat est un jeu d’action de plateforme furtive à la troisième personne qui mélange et fusionne les genres pour créer une expérience imparfaite mais amusante.
Les premières minutes du jeu vous voient essayer de maîtriser les commandes de saut ridiculement flottantes du rongeur titulaire. Ce n’est pas la meilleure introduction au jeu, car votre créature est un petit con maladroit et vous vous retrouverez à manquer des sauts apparemment faciles jusqu’à ce qu’elle clique. Même lorsque vous vous familiarisez avec les commandes, elles ne fonctionnent jamais vraiment comme elles le devraient et pas de manière amusante et maladroite.
Heureusement, la majorité du jeu ne nécessite pas la précision de ce premier didacticiel, la persévérance est donc récompensée par un ensemble de mécanismes plus agréables. Une fois que vous avez parcouru la série de plates-formes et appuyé sur un certain nombre de commutateurs, vous débloquez le premier objet de collection majeur : un gland doré. Avaler tout cela déclenche une alarme et un mystérieux agent vêtu d’un costume impeccable fait irruption dans la pièce. C’est ici que vous prenez un pistolet pour la première fois et que le jeu commence sérieusement.
Il n’y a pas d’histoire expliquant pourquoi votre écureuil commence le jeu dans une installation sécurisée ou comment il se lance si facilement dans le jeu de tir, mais certains indices sont évoqués à travers les antagonistes qui sont introduits sous la forme de combats de boss après les deux zones principales. sont débloqués. La progression vous oblige à collecter un certain nombre de glands dorés et la version monétaire la plus courante, afin de débloquer des capacités. Le premier d’entre eux est une voiture télécommandée qui vous permet de parcourir les niveaux, mais pour obtenir suffisamment de glands dorés, vous devrez explorer les banlieues et résoudre une série d’énigmes environnementales.
Le suivi de vos progrès est facilité grâce à l’utilisation de mâts de drapeau à chaque endroit. Ceux-ci montrent combien d’objets de collection il y a et lesquels vous avez récupérés. À côté des glands dorés, il y a diverses pièces de costume (dont certaines ont des modificateurs de jeu) et des jetons de recharge qui augmentent votre compétence de rechargement passif. Les collecter n’est pas nécessaire pour terminer le jeu, mais une grande partie du plaisir vient de la résolution des mini-énigmes qui les cachent. Celles-ci vont de la traversée prudente d’un salon immergé dans la lave à l’élimination rapide d’un nombre défini d’ennemis et la grande variété aide à maintenir l’intérêt pendant les six à huit heures qu’il faudra pour terminer.
Bien sûr, le principal attrait du titre du jeu est le pistolet et il y en a quelques-uns à débloquer et à choisir au fur et à mesure que vous avancez jusqu’à la fin. Vous commencez avec un simple pistolet, mais des uzis, des fusils de chasse, des lance-grenades et des bazookas sont disponibles plus tard. Pour les débloquer, vous devez en prendre un à un ennemi, puis les acheter à des endroits définis dans les niveaux. Celles-ci sont évidemment importantes pour vous défendre contre les agents ennemis, mais le jeu de tir est également essentiel pour la traversée, car tirer avec vos armes tout en sautant vous donne une distance ou une hauteur supplémentaire. L’équilibre entre la capacité de vol stationnaire d’un uzi et la hauteur supplémentaire d’un fusil de chasse est essentiel pour résoudre de nombreuses énigmes environnementales.
Bien que loin d’être triple AAA ou même poli à distance, Squirrel With A Gun est graphiquement compétent. Des problèmes sont présents, mais ils constituent un élément clé du charme du jeu. Les ennemis sont pour la plupart identiques avec seulement quelques types d’agents ennemis différents, mais la conception visuelle des différentes zones est suffisamment solide. La conception sonore est fonctionnelle, mais le principal point à retenir est la musique de combat de boss qui va plus fort qu’elle n’a le droit de le faire, avec une ambiance Babymetal et nu-metal du début des années 2000.