Markus Schopp, nouvellement nommé à la tête du département sportif du LASK, évoque ses impressions sur cette prise de poste, ses responsabilités en tant qu’entraîneur et directeur sportif, ainsi que sa collaboration avec Christian Gratzei. Il aborde également les préparatifs de l’équipe pour le printemps, l’intégration des jeunes talents et l’importance de l’analyse de données dans ses décisions. Schopp met l’accent sur la performance collective et l’engagement des joueurs dans la dynamique de l’équipe.
Depuis septembre 2024, Markus Schopp a pris les rênes du département sportif au LASK, et lors d’une récente interview, il partage ses réflexions sur ses nouvelles responsabilités, la préparation de l’équipe et les objectifs à long terme du club.
Les Émotions d’une Nouvelle Aventure
Markus Schopp, lorsque vous avez reçu cet appel du LASK début septembre, quelles ont été vos premières impressions ?
C’était un moment révélateur. J’avais suivi les évolutions du LASK ces dernières années, tant sur le plan de l’équipe que des infrastructures. Être reconnu pour son travail par un club de cette envergure est toujours gratifiant. Cela a marqué pour moi une étape importante, car les discussions ont été intenses et ont montré que nous partagions une vision commune. Cela représentait une opportunité de quitter un environnement où j’avais grandi pour embrasser un nouveau défi dans un cadre plus vaste.
Un Double Rôle : Entraîneur et Directeur Sportif
En tant qu’entraîneur et directeur sportif, quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans cette double fonction ?
Il est crucial de souligner que mon rôle principal est de soutenir l’ensemble du club avec mon expertise en tant qu’entraîneur. Cependant, en tant que directeur sportif, je m’efforce également de faire avancer le club. Bien que mes journées soient chargées, je suis entouré d’une équipe compétente qui m’assiste dans mes responsabilités. Nous collaborons étroitement pour prendre des décisions éclairées, préparer les prochains matchs et développer la vision du club. Mes premiers mois ont été à la fois intenses et enrichissants, avec des moments de joie et des défis à surmonter, tous faisant partie intégrante de l’expérience.
La collaboration avec Christian Gratzei a également été un point clé. Comment cette décision a-t-elle été prise ?
Il était évident pour moi que j’avais besoin d’un partenaire de confiance, quelqu’un avec qui j’avais déjà collaboré efficacement. Christian et moi avons toujours partagé une bonne compréhension en matière de développement de notre jeu et de sélection des joueurs. Cette synergie est essentielle et je suis reconnaissant que le LASK me permette de travailler avec lui, car il apporte une vision globale précieuse qui complète parfaitement mes efforts.
Lors de votre préparation en janvier, quels domaines ont nécessité des améliorations ?
Nous avons eu un automne chargé, avec peu de temps pour se reposer et plusieurs blessures qui ont rendu difficile l’entraînement. Cela a changé lors de notre préparation pour le printemps, où j’ai pu travailler avec des joueurs en pleine forme. Mon objectif était de redynamiser l’équipe, d’intégrer des jeunes talents et de discuter avec les joueurs sur leurs rôles. Ce processus a été collaboratif et nous a permis de clarifier les attentes et d’impliquer chacun dans la dynamique de groupe.
Concernant l’intégration des jeunes joueurs, quelle est leur perspective de jeu et comment influencent-ils l’équipe ?
La performance reste la priorité. Je voulais que les jeunes comprennent qu’ils ont réellement une chance de briller. Des joueurs comme Marco Sulzner et Armin Midzic ont montré des progrès prometteurs et doivent ressentir qu’ils jouent un rôle significatif. Cela devrait engendrer une saine compétition au sein de l’équipe, bénéfique pour tous.
Enfin, quel est le rôle de l’analyse de données dans le processus décisionnel au LASK ?
Les outils d’analyse sont désormais essentiels dans le football moderne. Mon équipe de sciences du sport et le département des données ont été déterminants pour orienter nos actions cet automne. Les données que nous collectons influencent grandement mes décisions, mais j’essaie également de garder une part d’intuition dans mon approche. C’est cette combinaison qui nous permettra de faire progresser l’équipe de manière efficace.