Les trilogies de films sont une chose difficile à réaliser. Même les trilogies les plus vénérées ont tendance à avoir leurs points faibles. Certains Guerres des étoiles les fans pensent que la trilogie originale est déçue par Le retour du Jedi‘s Ewoks. La bataille décisive qui se déroule dans le contexte de Les révolutions matricielles est déçu par Neo qui passe la majeure partie du film inconscient sur une chaise. À toutes fins utiles, Le Parrain Partie III est un film de gangsters solidement réalisé. Mais en raison de son objectif inaccessible d’aller au-delà de deux des plus grands films jamais réalisés, il est largement considéré comme un raté décevant.
Il est presque impossible de réaliser une trilogie avec trois épisodes forts, chacun plus satisfaisant et engageant que le précédent. Certains visionnaires ont réussi dans le passé – Sergio Leone’s Dollars trilogie de Richard Linklater Avant trilogie et celle de Peter Jackson Le Seigneur des Anneaux trilogie sont tous sans faille – mais même le cinéaste le plus doué peut tomber sur ce troisième film délicat.
celle de Denis Villeneuve Dune est récemment devenu l’un des premiers paris au box-office post-COVID à porter ses fruits. Malgré son ton sombre, son rythme lent, ses sources obscures et son budget de la taille de Marvel, Dune a attiré suffisamment de cinéphiles dans les cinémas réels pour obtenir le feu vert sur une suite avec une sortie en salles garantie. Bien que Warner Bros. ait commercialisé le film comme Dune, le générique à l’écran porte un titre plus ambitieux : Dune : première partie.
Warners n’avait pas assez de foi pour s’engager dans un tournage consécutif pour l’ensemble du projet multi-films, mais le studio n’a pas perdu de temps à s’engager à compléter la vision de Villeneuve dès qu’elle s’est avérée bancable. Lorsque Dune : deuxième partie a été confirmée comme une réalité, Villeneuve a annoncé un plan encore plus ambitieux pour en faire « au moins trois » Dune films.
Pour raconter la saga complète de Paul Atréides sur grand écran, Villeneuve veut terminer la trilogie avec une adaptation du second d’Herbert Dune livre, Messie des dunes. Le directeur a dit Divertissement hebdomadaire, « J’ai toujours imaginé trois films. Ce n’est pas que je veuille faire une franchise, mais c’est Dune, et Dune est une énorme histoire. Pour l’honorer, je pense que vous auriez besoin d’au moins trois films. Ce serait le rêve. Suivre Paul Atréides et son arc complet serait sympa… Si jamais j’ai la chance de le faire Dune : deuxième partie et Messie des dunes, Je suis béni. »
Si Dune : deuxième partie répète le succès de l’original et Messie des dunes obtient le feu vert, puis Villeneuve va jeter son chapeau dans le ring de la trilogie avec Spielberg et Jackson et Lucas. Obtenir une trilogie juste s’est avéré être l’un des exploits les plus difficiles à réaliser dans le cinéma de franchise, mais Villeneuve a peut-être trouvé un moyen de le faire fonctionner.
Habituellement, le problème avec les threequels est la pression de conclure un récit global. Le deuxième film a tendance à être un acte difficile à suivre, car ils ont la liberté d’être des histoires autonomes qui se jettent directement dans l’action et n’ont pas d’obligation plus importante que de conclure leurs propres arcs narratifs. L’empire contre-attaque est un excellent exemple. Sans Le retour du Jedile fardeau de fournir la clôture et la finalité, Empire était libre d’être un standalone passionnant Guerres des étoiles aventure avec un ton plus sombre, un complot axé sur les personnages et une fin subversive et déprimante. Avec les chapitres du milieu de leurs trilogies de super-héros, Sam Raimi et Christopher Nolan ont magistralement réalisé un portrait par excellence du héros à portée de main.
celui de Raimi Spider-Man 2 est le film ultime de Spidey, reflétant Peter Parker perdant ses pouvoirs avec son histoire d’origine, explorant le vrai sens de son credo « avec un grand pouvoir vient une grande responsabilité », et se demandant si Peter a vraiment ce qu’il faut pour être le super-héros amical du quartier de New York. Pour couronner le tout, Doc Ock d’Alfred Molina est le méchant parfait du film de bande dessinée, combinant magnifiquement la méchanceté tournoyante de la moustache avec un véritable pathos.
De la même manière, Le Chevalier Noir est le film ultime de Batman. Nolan a envisagé le film comme un Chaleur-style néo-noir situé dans les rues de Gotham. L’éloge de la performance oscarisée de Heath Ledger en tant que Joker, l’ennemi juré de Batman, a transcendé le genre du film de bande dessinée et a gagné une place aux côtés des méchants les plus emblématiques de l’histoire du cinéma, comme Dark Vador et la méchante sorcière de l’Ouest. Nolan offre une vision parfaite de la dichotomie polaire-opposée du méticuleux et juste Batman et du Joker anarchiste et moralement en faillite. La finale prouve à la fois que le Joker a au moins en partie raison dans ses convictions sur la vraie nature de l’humanité et oblige la chauve-souris à faire un sacrifice que lui seul peut faire.
Dans les deux cas, les réalisateurs ne pouvaient pas espérer battre le deuxième film avec le troisième film. Spider-Man 3 a un grand total de trois méchants, chacun plus sous-développé et oubliable que le précédent, et l’intrigue polarisante retrace le meurtre d’Oncle Ben et transforme Peter en un emo en partie extraterrestre. Le chevalier noir se lève est un bordel trop ambitieux qui met en scène la Révolution française à Gotham. Bruce Wayne passe la majeure partie du film dans une fosse avec un dos cassé, la portée de l’histoire est trop vaste pour son propre bien et le tour excentrique de Tom Hardy alors que Bane se présente comme une tentative infructueuse de reproduire le succès du Joker de Ledger.
Le plan de Villeneuve pour le Dune La trilogie contournera apparemment ce problème en changeant l’ordre des frappeurs. Le deuxième film a la pression de conclure les cliffhangers – le rôle de Chani dans l’histoire, la guerre de Fremen avec la maison Harkonnen, la rancune de l’empereur contre la maison Atreides, le destin de Paul, etc. – et le troisième sera une épopée autonome, visualisant le psychédélique parcelle de Messie des dunes dans son intégralité.
Peter Jackson a bloqué l’atterrissage, puis certains avec le troisième et dernier versement de son le Seigneur des Anneaux trilogie. En 2003, Le retour du roi a été acclamé par tous et a remporté un nombre record de victoires aux Oscars. Comme la trilogie de Jackson, Villeneuve a un repère littéraire à toute épreuve comme point de départ. Comme les histoires de la Terre du Milieu de JRR Tolkien, celles de Frank Herbert Dune les romans constituent un chef-d’œuvre intemporel, et comme Jackson et son équipe, Villeneuve et son équipe sont entièrement engagés à porter la vision singulière de l’auteur de la page à l’écran.
Qu’il s’agisse Messie des dunes cassera Retour du roile record des Oscars reste à voir (tout est possible), mais le premier film de la trilogie de Villeneuve a été comparé à La communauté de l’anneau pour sa capacité à introduire un vaste univers fictif dans le contexte d’une épopée autonome à grande échelle. Comme le premier de Jackson le Seigneur des Anneaux film, Dune : première partie se sent à la fois introductif et complet en lui-même.
Villeneuve est absurdement passionné par la traduction de Herbert Dune-vers le grand écran, et il a à la fois les talents artistiques et techniques en tant que cinéaste pour le soutenir, donc cette trilogie était déjà entre de bonnes mains. Mais un réalisateur ne peut jamais être trop prudent quant à la façon dont il aborde la narration multi-films. Le plan de Villeneuve de tourner une trilogie d’une manière aussi peu conventionnelle peut sembler risqué, mais c’est en fait le meilleur moyen d’éviter les pièges dans lesquels la plupart des autres trilogies à succès sont tombées.
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