Du moelleux à plus d’un titre

Du moelleux à plus d'un titre

Peu de prémisses sont plus immédiatement attrayantes que celles de Squirrel with a Gun. Un jeu sandbox dans lequel vous contrôlez un rongeur armé d’une arme à feu et faites des ravages sur la population locale ? Oui, s’il vous plaît ! Et cette prémisse tient certainement ses promesses dans une certaine mesure, avec pas mal de moments hilarants dès le départ et beaucoup de plaisir à trouver dans les premières heures de cette aventure loufoque. Mais ce simulateur de Sciuridae farfelu ne repose pas sur un stock de glands comiques, mais se bourre les joues de gags idiots d’un coup, avant de trouver ses magasins vides à l’approche rapide de la saison hivernale. À cette gaieté de courte durée s’ajoutent des problèmes de performances assez sérieux, notamment des plantages réguliers qui m’ont fait répéter de longues séquences, ce qui a vraiment coupé le souffle à mes ailes poilues. Squirrel with a Gun offre toujours quelques heures de bêtises amusantes dans un bac à sable, et j’attends avec impatience une suite plus étoffée dans la même veine que Goat Simulator 3, mais ce premier plan rate la cible une fois que la blague a suivi son cours.

Comme Untitled Goose Game et Octodad: Dadliest Catch avant lui, Squirrel with a Gun est un jeu sandbox loufoque dans lequel vous incarnez un animal fauteur de troubles qui devient un véritable problème pour les humains qui l’entourent. Après avoir obtenu un pistolet d’un agent du gouvernement maladroit, vous êtes lâché dans une communauté de banlieue pour voler des gens sous la menace d’une arme, détruire sans raison des biens personnels et exercer votre droit du deuxième amendement à tirer sur des imbéciles au visage comme le petit ver assoiffé de sang que vous êtes. C’est un bon moment ! Mais ce passage stupide est exactement aussi superficiel qu’il y paraît, et bien qu’il ne m’ait fallu que quatre heures pour dérouler le générique, il m’a fallu encore moins de temps pour que les rires s’estompent.