Du Mexique à la Corée du Sud, les cinéastes internationaux visent la reconnaissance des Oscars Les plus populaires doivent être lus Inscrivez-vous aux newsletters Variety Plus de nos marques

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Alors que l’Académie devient un organisme de plus en plus international, les réalisateurs travaillant en dehors de la langue anglaise ne sont plus considérés comme des prétendants marginaux – parmi la diversité des cinéastes en lice pour le long métrage international Oscar de cette année, il y a un certain nombre de noms qui pourraient se croiser autres catégories.

En tête de liste se trouve le styliste de genre coréen ultra-cool Park Chan-wook, dont la romance néo-noir vertigineuse « Decision to Leave » ne cesse de gagner des admirateurs depuis qu’il a remporté le prix de la mise en scène à Cannes. Park est déjà connu à Hollywood, ayant réalisé la sortie de Searchlight 2013 « Stoker », mais n’a jamais été reconnu par l’Académie : sent maintenant le temps.

Avec cinq Oscars à son actif, le Mexicain Alejandro G. Iñárritu a certainement reçu son dû de l’Académie, alors ne pariez pas forcément contre son retour ambitieux dans son pays d’origine : une méditation tentaculaire et autobiographique sur l’art et l’identité, « Bardo ” n’a pas épaté les critiques au festival d’automne, mais pourrait résonner davantage auprès des gens de l’industrie.

Un autre réalisateur international très connu à Hollywood est l’Allemand Edward Berger, qui a été nominé aux Emmy Awards pour son style à la tête de la série télévisée « Patrick Melrose »: beaucoup sont éblouis par l’énergie cinématographique viscérale qu’il apporte à son drame sur la Première Guerre mondiale, soutenu par Netflix « All Quiet on the Western Front », une nouvelle version d’une histoire qui a remporté le prix du meilleur film en 1930.

Le vétéran du domaine est l’auteur polonais de 84 ans Jerzy Skolimowski, qui aborde néanmoins son étude excentrique et inventive sur la vie d’un âne « EO » avec la verve expérimentale d’un jeune artiste ; à l’autre extrémité de l’échelle se trouve le Belge Lukas Dhont, 31 ans, dont le deuxième film « Close », une tendre histoire d’affection et de chagrin de jeunes homosexuels, a fait pleurer le public de Cannes et de Telluride.

La Française Alice Diop, qui cherche à entrer dans l’histoire, pourrait être la première femme noire jamais nominée pour un long métrage international – ou même réalisatrice – si son drame judiciaire dévastateur et culturellement « Saint Omer » trouve les faveurs de l’Académie.

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