En août dernier, BioWare a licencié 50 employés qui travaillaient sur Dragon Age : Dreadwolf. Aujourd’hui, sept de ces employés poursuivent le studio en Alberta, affirmant que l’indemnité de départ qu’ils ont reçue était trop faible.
Selon GamesIndustry.biz, les plaignants affirment que la plupart des cas de licenciement sans motif en Alberta accordent aux employés concernés au moins un mois d’indemnité de départ par année de service, plus « la valeur totale de tous les avantages inclus ». Les plaignants affirment en outre que l’indemnité de départ qu’ils ont reçue était « nettement inférieure » à cela. Les plaignants auraient chacun une ancienneté moyenne de 14 ans chez BioWare.
Dans un communiqué, le personnel a également affirmé que BioWare ne négocierait pas l’indemnité de départ proposée. L’un d’eux a déclaré que les NDA entourant le projet très médiatisé Dreadwolf signifiaient qu’ils ne pouvaient montrer aucun travail récent du jeu dans leurs portefeuilles, ce qui les rendait « très préoccupés » quant à leurs perspectives de trouver un autre emploi dans l’industrie. L’avocat du groupe, R. Alex Kennedy, a en outre déclaré que BioWare aurait pu inclure dans ces accords des dispositions « contraires au Code des normes d’emploi ».
Jusqu’à présent, BioWare n’a pas répondu publiquement à ces allégations. Si l’entreprise le fait, nous mettrons à jour cet article en conséquence.
Dragon Age : Dreadwolf a été annoncé pour la première fois aux Game Awards en 2018, et il n’a toujours pas de date de sortie. Jeff Grubb de Giant Bomb a rapporté que BioWare vise peut-être actuellement un lancement à l’été 2024, mais que Dreadwolf pourrait facilement se glisser jusqu’en 2025.
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