DOSSIERS SEXUELS : Pourquoi les femmes renoncent aux hommes

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Au cours de l’année écoulée, j’ai remarqué un changement sur Instagram.

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On voit apparaître de plus en plus de vidéos mettant en scène des femmes qui vivent leur vie de célibataire, qui passent du temps avec leurs amis, explorent le monde et prennent soin d’elles. Ce qui est frappant, c’est que ces créatrices numériques n’expriment aucune envie de changer leur statut relationnel.

Ce sont des « hommes décentrés », qui investissent dans leur croissance personnelle et récoltent avec joie les bénéfices sur leur santé mentale.

Il ne s’agit pas seulement d’une tendance sur Internet. Une étude de Pew Research réalisée en 2023 a révélé que près de 40 % des femmes de la génération Y privilégient l’avancement professionnel plutôt que la fondation d’une famille, un chiffre qui continue d’augmenter chez la génération Z. Alors que les membres plus âgés de la génération Z approchent de l’âge où se marier et fonder une famille était autrefois courant, leur choix de partenaire évolue également.

Une récente enquête Gallup a révélé que 28,5 % des femmes de la génération Z s’identifient comme LGBTQ+, ce qui met en évidence l’évolution des attitudes autour du genre, de la sexualité et des relations.

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Alors, pourquoi les femmes renoncent-elles aux hommes et préfèrent-elles sortir ensemble ? Le Dr Wendy Walsh, professeur de psychologie et experte en relations humaines chez DatingNews et DatingAdvice, affirme que tout cela peut être expliqué par la biologie et la science de l’évolution.

Dans un courrier électronique, Walsh a expliqué qu’une surabondance de femmes qui réussissent a conduit à une augmentation des relations homosexuelles.

À l’ère de l’information, « les femmes sont plus aptes à extraire les ressources de l’environnement. En d’autres termes, elles sont de meilleures communicantes et plus sensibles aux questions sociales », affirme-t-elle. Par conséquent, les femmes profitent des opportunités de carrière et « couvent leurs œufs » au moment où elles sont les plus fertiles.

Les stades de développement changent également pour tout le monde, quel que soit le sexe.

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« Les gens mettent plus de temps à quitter le nid et à devenir pleinement « adultes », explique Walsh.

Dans l’ensemble, elle pense que c’est une bonne chose.

« Bien que le sommet biologique de la fertilité féminine soit atteint à 20 ans, notre cortex préfrontal n’est pas complètement développé avant 25 ans. Des recherches ont montré qu’un début de comportement sexuel plus tardif est associé à des relations plus saines et que les premiers mariages tardifs entraînent moins de divorces », explique Walsh.

L’inconvénient de retarder le mariage et la famille est que cela crée « l’effet George Clooney », un phénomène psychologique dans lequel les femmes instruites et bien payées désirent des hommes plus âgés, encore plus influents et plus prestigieux. Malheureusement, « ces hommes sont occupés à surfer sur la vague du sexe gratuit qui accompagne également la liberté féminine. Les hommes instruits ne sont pas prêts à se marier trop tôt car ils n’ont pas de période de fertilité », explique Walsh.

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Alors que les femmes continuent de repousser le moment de fonder une famille, l’écart de fécondité entre les femmes et les hommes se creuse. Selon Walsh, cela crée une pénurie de partenaires masculins viables « en plein milieu de la période de fécondité de leurs homologues féminines ».

Même si la situation peut paraître désastreuse, Walsh nous rappelle que l’évolution est conçue pour aider les humains à s’adapter et à survivre. C’est là qu’interviennent les relations entre personnes de même sexe.

« Les psychologues évolutionnistes soutiennent depuis longtemps que tous les humains sont programmés pour un comportement bisexuel », explique Walsh.

La sexualité est un spectre et pour de nombreuses personnes (moi y compris), elle peut être fluide.

« Historiquement, chaque fois qu’il y a un déséquilibre entre les sexes, les comportements homosexuels du sexe prolifique sont tolérés par la tribu », explique Walsh.

C’est pourquoi les femmes s’associent avec d’autres femmes.

En outre, les bienfaits du sexe sur la survie vont au-delà de la reproduction. « Le sexe réduit le stress, crée un lien social et permet de créer des liens et de partager des ressources », explique Walsh.

Et quand vous êtes une femme qui a réussi et qui tient les cordons de la bourse, vous êtes plus susceptible de vouloir partager ces ressources avec quelqu’un qui a réussi tout autant. Il s’agit souvent d’une autre femme.

Même si le fait que les femmes décentrent les hommes peut être une pilule difficile à avaler, « de nombreuses femmes instruites préfèrent une femme qui réussit à un homme moins instruit », explique Walsh.

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