Disney suit Netflix et déclare la guerre au partage de mots de passe sur ses services de streaming

Disney suit Netflix et déclare la guerre au partage de mots de passe sur ses services de streaming

Parlez d’innovation. Premièrement, les services de streaming ont tenté d’augmenter le nombre d’abonnements grâce à un flot incessant de films et d’émissions de télévision exclusives, censés réinventer ainsi tout le paysage du divertissement. Ensuite, ils ont ajouté divers niveaux financés par la publicité pour obliger les utilisateurs à payer un supplément pour ce qui aurait dû être une fonctionnalité standard. Lorsque cela n’a pas amélioré comme par magie leurs options d’achat d’actions, des studios comme Warner Bros. ont été les premiers à proposer aux PDG de claquer des doigts et de supprimer des projets entiers inédits pour une déduction fiscale, à la manière de Thanos. Enfin, avec un bassin de clients potentiels à courtiser qui diminue rapidement, ils ont maintenant recours à racler le fond du baril et à forcer autant de moqueurs de mots de passe (en tant que moocher moi-même, il n’y a aucun jugement dans cette déclaration) que possible à devoir payez et abonnez-vous.

L’article du New York Times présente cette décision comme la dernière tentative de Disney de rentabiliser ses différents services de streaming cette année, au lieu d’accumuler des millions de dollars de dettes avec la promesse de plonger enfin dans les années noires à venir. (Le rapport note que Disney a coûté plus de 500 millions de dollars en pertes grâce à Disney+, Hulu et ESPN+ combinés.) Une façon d’y parvenir, bien sûr, est d’ajouter de nouveaux frais autant que possible. Netflix a désormais institué des frais mensuels supplémentaires de 7,99 $ par personne à ajouter au foyer d’un abonné, bien qu’il reste à voir si Disney emboîtera le pas à cet égard.

Rien de tout cela ne résout les problèmes les plus évidents d’un tel système, comme les abonnés qui se connectent à leurs services de streaming à plusieurs endroits lors d’un voyage. Comme dans une grande partie de cette ère du streaming, ce sont les clients payants qui finiront par devoir payer la facture. Voilà pour l’avenir du divertissement, hein ?

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