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« Parlez pour vous-même, nous voulons savoir ce que vous avez à dire. »
Dès le premier instant de sa première année à Merryweather High, Melinda sait que c’est un gros mensonge, qui fait partie des absurdités du lycée. Elle est sans amis, paria, parce qu’elle a cassé une fête de fin d’été en appelant les flics, alors maintenant personne ne lui parlera, laissez
« Parlez pour vous-même, nous voulons savoir ce que vous avez à dire. »
Dès le premier instant de sa première année à Merryweather High, Melinda sait que c’est un gros mensonge, qui fait partie des absurdités du lycée. Elle est sans amis, paria, parce qu’elle a gâché une fête de fin d’été en appelant les flics, alors plus personne ne lui parlera, et encore moins ne l’écoutera. Au fil du temps, elle devient de plus en plus isolée et cesse pratiquement de parler. Seule sa classe d’art offre un réconfort, et c’est grâce à son travail sur un projet artistique qu’elle est enfin capable de faire face à ce qui s’est réellement passé lors de cette terrible fête : elle a été violée par un élève de la classe supérieure, un gars qui fréquente toujours Merryweather et est toujours un menace pour elle. Son processus de guérison vient de commencer lorsqu’elle a une autre rencontre violente avec lui. Mais cette fois, Melinda se défend, refuse de se taire et obtient ainsi une certaine justification.
Dans le roman puissant de Laurie Halse Anderson, une héroïne tout à fait crédible avec une voix amèrement ironique porte un coup au monde hypocrite du lycée. Elle parle au nom de beaucoup d’adolescents privés de leurs droits tout en démontrant l’importance de parler pour soi.
Parlez a été finaliste du National Book Award 1999 pour la littérature jeunesse.
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