La leçon est simple : une bonne immigration est bonne pour un pays, mais une immigration mal exécutée et excessive ne l’est pas.
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Le gouvernement Trudeau vise à laisser entrer 465 000 immigrants l’année prochaine, malgré de graves pénuries de logements et de soins de santé. En pourcentage de la population, ce chiffre est supérieur à celui de la plupart des autres pays développés et survient à un moment où le pays fait face à une dette croissante et se dirige probablement vers une récession.
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Cette poussée démographique a commencé lors d’un week-end de rassemblement en 2011 à Muskoka, en Ontario, dirigé par Dominic Barton, qui a été directeur général mondial de McKinsey & Company avant de devenir ambassadeur du Canada en Chine pendant un certain temps, et l’ancien patron de BlackRock Inc. Mark Wiseman. Ils ont ensuite créé un groupe de pression basé à Toronto appelé Century Initiative, qui vise à augmenter la population du Canada à 100 millions d’ici 2100. Compte tenu de la baisse des taux de natalité, cela obligerait le Canada à accepter au moins 500 000 immigrants par an, sinon plus.
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C’est le plan que le premier ministre Justin Trudeau est en train d’exécuter. Le objectifs du groupe sont d’encourager les politiques qui augmenteraient la création de « méga-régions », faisant passer la population de la région du Grand Toronto de 8,8 millions en 2016 à 33,5 millions d’ici la fin du siècle, la population de la région métropolitaine de Vancouver de 3,3 millions à 11,9 millions et la région de la capitale nationale de 1,4 million à 4,8 millions.
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« Le monde change à un rythme rapide et le Canada prend du retard. Notre population vieillit, nous avons moins d’enfants et notre main-d’œuvre diminue. Si nous gardons le cap, la croissance annuelle du PIB du Canada diminuera, ainsi que notre influence sur la scène mondiale », déclare l’organisation. sur son site internet.
« Faire croître notre population à 100 millions d’ici 2100 réduirait le fardeau sur les revenus du gouvernement pour financer les soins de santé, la sécurité de la vieillesse et d’autres services. Cela signifierait également plus de travailleurs qualifiés, d’innovation et de dynamisme dans l’économie canadienne. 100 millions d’ici 2100 n’est pas qu’un chiffre. C’est une vision du Canada que nous voulons bâtir pour les générations futures.
Mais les tentatives de Trudeau d’attirer un flot de nouveaux arrivants n’ont fait qu’augmenter le fardeau du gouvernement pour financer les soins de santé, la sécurité de la vieillesse et d’autres services sociaux. Le gouvernement a également fait un mauvais travail pour faire venir plus de travailleurs qualifiés. Le résultat est que les provinces sont obligées de payer pour la santé et d’autres services sociaux pour notre population toujours croissante, tandis que le gouvernement fédéral refuse d’aider à payer la note, comme nous l’avons vu dans le récent débat sur les soins de santé.
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Les ratés de Trudeau en matière d’immigration ressemblent à ses autres politiques insensées qui ont entravé le développement économique du Canada et stoppé les investissements dans les ressources canadiennes. Au lieu de s’arrêter pour évaluer les dommages socio-économiques causés par la pandémie de COVID et la crise du logement, Trudeau a doublé, augmentant l’immigration de 405 000 l’an dernier à 465 000 l’année prochaine.
Des pays correctement gérés comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont considérablement ralenti l’immigration pendant la crise du COVID. Leurs gouvernements se sont concentrés sur les immigrants qui offrent les compétences nécessaires le jour de leur arrivée. La Nouvelle-Zélande a également fait un travail plus efficace pour lutter contre l’inflation du logement, qui contribue à la pénurie de logements, en interdisant aux étrangers d’acheter des biens immobiliers résidentiels il y a des années.
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Le gouvernement Trudeau n’a aucune idée économique. Depuis 2015, il a dépensé comme un marin, mis tout sur l’onglet et gaspillé le bref avantage concurrentiel du pays en matière de taux d’imposition des sociétés plus bas. La combinaison mortelle de coûts de logement élevés et d’imposition élevée au Canada explique pourquoi des villes comme Toronto et Vancouver ont été incapables de créer des pôles technologiques de classe mondiale. Au lieu de cela, le Canada exporte une main-d’œuvre qualifiée et des cerveaux technologiques vers les États-Unis, où les impôts sont moins élevés, le logement moins cher et le climat plus clément.
La leçon est simple : une bonne immigration est bonne pour un pays, mais une immigration mal exécutée et excessive ne l’est pas.